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Angers a arraché un point à l'ogre parisien mardi, pour la 16e journée de Ligue 1, au terme d'un match très généreux où les hommes de Laurent Blanc n'auront pas su faire la différence, malgré une poignée d'occasions très nettes (0-0).
Ce n'est pas la première défaite du Paris SG dans ce championnat, mais ça n'en reste pas moins un petit exploit, compte tenu de l'immense écart entre les deux équipes sur le papier: Angers (3e, 27 pts) a mis un terme à la série de neuf victoires de suite des Parisiens (1e, 42 pts).
Plus impressionnant encore, cela faisait 26 matches de suite que Paris n'avait plus été muet en championnat.
"Il faut reconnaître que cette équipe est très très bien organisée et qu'elle a joué avec ses principes, ses valeurs, ses qualités", a admis Laurent Blanc après le match, regrettant que ses hommes n'aient pas su ouvrir le score et débloquer ainsi la rencontre.
Il a aussi reconnu que Paris n'a "pas fait un grand match non plus", jugeant notamment que son équipe n'a pas été assez "rapide dans la transmission de balle".
Quatre jours après sa sortie boudeuse contre Troyes (4-1), qui avait alimenté les rumeurs sur un malaise entre l'attaquant uruguayen et Laurent Blanc , Edinson Cavani a été aligné en pointe par son entraîneur, laissant Zlatan Ibrahimovic sur le banc, entouré d'Angel Di Maria à gauche et Lucas à droite.
Le trio a été dans tous les bons coups offensifs, Di Maria servant Cavani dès la 6e minute sur un corner au premier poteau, mais la reprise de l'Uruguayen trouvait le montant gauche de Ludovic Butelle.
- Butelle dans un grand soir -
A la 33e minute, c'est le poteau droit qui sauvait Angers sur une frappe enroulée de Di Maria, alors que Butelle se montrait solide sur un tir de Serge Aurier, titularisé pour son retour (13e), ou sur une tête de Romain Saïss vers ses cages, sur un autre corner brossé de Di Maria (59e).
Mais face à des Angevins regroupés très bas, avec une ligne de cinq à 30 m de leur but et une ligne de quatre à l'entrée de la surface de réparation, Paris a manqué de précision et de spontanéité pour déséquilibrer un bloc désormais bien rôdé.
Et quand ils y arrivaient, ils trouvaient un Butelle des grands soirs sur leur chemin, comme sur ce tir trop écrasé de Cavani (81e), repositionné à gauche après l'entrée d'Ibrahimovic à 20 minutes de la fin, ou sur cette reprise d'Adrien Rabiot à ras-de-terre, qu'il déviait au prix d'une belle détente sur sa droite (84e).
Par séquence, les noir et blanc ont même bousculé le PSG, dans le sillage d'un Thomas Mangani toujours aussi précieux au milieu et d'un Razza Camara très remuant.
Le promu peut regretter que Gilles Sunu se soit précipité sur une contre-attaque à trois contre un à la 25e, ou qu'une tête en cloche de Saïss sur un corner ait atterri sur le haut de la transversale de Kevin Trapp.
Le gardien allemand s'est en revanche montré très vigilant pour détourner une tête de l'immense Cheikh Ndoye, qui avait devancé David Luiz sur un corner rentrant (49e).
Ce nul a été salué comme une victoire par le public d'Angers, il contribuera en tout cas à légitimer le parcours d'un promu qui n'a peur de rien.