Happy Birthday : |
© AFP/Jean-Sebastien Evrard
L'entraîneur italien du PSG Carlo Ancelotti
lors du match de championnat à Lorient, le 26 mai 2013
La semaine qui s'ouvre s'annonce décisive pour le Paris SG et ses dirigeants, qui espèrent trouver au plus vite un entraîneur pour pouvoir définitivement acter le départ de Carlo Ancelotti .
Le statu quo prévaut depuis la réunion entre le technicien italien et les deux responsables du PSG, le président Nasser Al Khelaifi et le directeur sportif Leonardo, le 19 mai. Ancelotti (53 ans), sous contrat au PSG jusqu'en 2014, n'a pas changé d'avis et compte toujours quitter le club pour rejoindre le Real Madrid tout en se heurtant pour le moment au refus de son employeur.
"Tout le monde connaît ma situation, il n'y a rien de nouveau, a indiqué dimanche l'homme aux 4 Ligues des champions (2 en tant que joueur, 2 en tant qu'entraîneur) après le succès parisien à Lorient (3-1) lors de la 38e et dernière journée de Ligue 1. Cela se passe entre moi et le club, personne d'autre. Et il n'y a pas de rendez-vous fixé. On doit parler pour trouver une solution. Je n'ai pas de +deadline+."
Pour Paris et ses propriétaires qataris, il s'agit avant tout de ne pas perdre la face. D'où cette volonté de jouer la montre, de ne libérer Ancelotti qu'une fois son successeur trouvé et de ne pas vouloir faire cadeau au Real des 7,5 millions d'euros correspondant à la dernière année de salaire du Transalpin.
© AFP/Jean-Sebastien Evrard
L'attaquant suédois du PSG Zlatan Ibrahimovic
lors du match de L1 à Lorient, le 26 mai 2013
Si les pistes menant à Rafael Benitez et Fabio Capello n'ont pas encore été abandonnées, le champion de France attend surtout de connaître jeudi le verdict de la commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel) concernant le coup de coude adressé le 5 mai par Leonardo à l'arbitre de Paris-Valenciennes Alexandre Castro. En cas de clémence de la commission, le Brésilien, qui risque jusqu'à un an de suspension, deviendrait en effet le grand favori pour succéder à Ancelotti.
A moins que le club ne réussisse d'ici-là à dénicher un gros poisson et un technicien au CV ronflant, histoire de calmer l'impatience et les doutes de certains cadres du vestiaire. Dimanche, Zlatan Ibrahimovic a ainsi expliqué qu'il se poserait des questions sur son futur parisien si Ancelotti partait.
"Quand on me demande quel sera mon avenir si Carlo s'en va, je n'en sais rien, ce n'est pas facile, a déclaré le géant suédois sur TF1. Je ne veux pas que l'entraîneur parte. Je trouve qu'il a fait un travail fantastique. C'est l'homme idéal pour le projet, parce qu'il a de très bonnes relations avec le groupe. Il est la clef de la réussite."
© AFP/Christof Stache
L'entraîneur du Bayern Munich Jupp Heynckes
avec le trophée de la Ligue des champions, à Wembley, le 25 mai 2013 après la victoire en finale contre Dortmund (2-1)
"Qui va venir, qui va prendre les commandes du PSG?, s'est-il également interrogé. Nous avons besoin d'un entraîneur qui ne va pas seulement gérer une équipe française, mais internationale, avec des joueurs de classe mondiale. Ce n'est pas facile pour un entraîneur, et seul un grand entraîneur peut y arriver".
Il est peu probable qu'Ibra, sous contrat encore deux ans, puisse quitter Paris au bout d'une saison, peu de clubs en Europe pouvant lui garantir son salaire parisien astronomique. "Il n'a pas demandé au club de partir", a d'ailleurs lâché Ancelotti, dimanche. Mais les états d'âme, étalés sur la place publique, du joueur le plus emblématique de l'équipe mettent une pression supplémentaire sur QSI (Qatar Sports Investments).
Même s'il paraît aujourd'hui inenvisageable de voir Ancelotti rester contre son gré dans la capitale et le PSG le garder de force, le temps presse aussi pour l'Italien. "Carletto" fait figure de premier choix aux yeux du président du Real Madrid Florentino Perez, qui a officialisé, le 20 mai, la fin de l'ère José Mourinho. Mais le président madrilène, pour l'instant seul candidat à sa succession le 2 juin (ou le 16 s'il y a plusieurs adversaires), espère boucler le dossier rapidement pour pouvoir présenter le nouvel entraîneur dans la foulée.
Un autre postulant, et non des moindres, s'est positionné en cas d'échec avec Ancelotti en la personne de Jupp Heynckes , tout juste vainqueur de la Ligue des champions avec le Bayern Munich et sacré champion d'Europe en 1998 avec le grand club madrilène.