Happy Birthday : |
© AFP/Lionel BONAVENTURE
Supporters du PSG lors du match face au Barça en Ligue des champions au Parc des Princes, le 14 février 2017
Un "apaisement en tribunes" ces dernières années a été observé par les policiers spécialisés de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), réunis mercredi au parc OL, près de Lyon, qui se sont également félicité du succès de l'organisation de l'Euro 2016.
"Un des indicateurs de cette amélioration est la mobilisation des effectifs de police et de gendarmerie qui a baissé de 31,4% depuis 2009", a relevé le chef de la DNLH, Antoine Boutonnet, devant une centaine de policiers spécialisés réunis en séminaire.
"Le nombre d'interdictions administratives de stade diminue, tandis que les interdictions judiciaires restent stables", a-t-il ajouté. A la mi-saison 2016-2017, 257 interdictions de stade ont été prononcées. En comparaison, au plus fort de la saison 2009/2010, un pic avait été atteint avec 828 interdictions de stade simultanées, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur.
La DNLH a procédé jusqu'à la 22e journée du championnat professionnel de football à 388 interpellations en marge des rencontres, dont 36% pour des faits de violence et 21% pour usage et/ou détention d'engins pyrotechniques.
Créée en 2009, la DNLH regroupe en France 17 sections d'intervention rapide et compte au total 466 policiers et 25 gendarmes.
Le commissaire Antoine Boutonnet a également souligné le "succès en termes de sécurité" de l'organisation de l'Euro 2016 en France, "excepté l'action préméditée" de supporters russes le 11 juin à Marseille, où avaient éclaté des violences. "Dès le lendemain, les protagonistes avaient été identifiés puis condamnés ou expulsés du territoire", a insisté le chef de la DNLH.
Pendant l'Euro 2016, 2.818 personnes avaient été interdites de stade au niveau européen.
Le directeur général adjoint de la Fédération française de football, Victoriano Melero, a pour sa part dit porter "attention" à ce que "le problème ne se déplace pas" sur les compétitions féminines ou les matches de jeunes, ainsi que sur les compétitions de futsal, qui ont pu donner lieu récemment à l'affrontement de bandes rivales.
M. Melero a aussi appelé à "tirer profit" de la loi Larrivé, publiée le 10 mai 2016, qui "institutionnalise le dialogue" avec les clubs de supporters et donne notamment aux clubs de football la possibilité de refuser la vente de billets à certains spectateurs qu'ils peuvent ficher.