Happy Birthday : |
© AFP/Nelson Almeida
Les supporteurs brésiliens encouragent leur équipe des Corinthians qui part pour le Japon disputer le Mondial des clubs. Pjoto prise le 3 décembre 2012.
Chelsea et le Corinthians de Sao Paulo sont les grands favoris du Mondial des clubs dont le coup d'envoi est donné jeudi à Yokohama par un match entre les Néo-Zélandais d'Auckland, champions d'Océanie, et le club local de Sanfrecce, champion du Japon.
Le vainqueur de ce premier duel, entre les concurrents présumés les plus faibles des sept en lice, rencontrera dimanche à Toyota le club cairote d'Al Ahly, champion d'Afrique.
Ce "quart de finale" désignera l'adversaire des Brésiliens du Corinthians de Sao Paulo, champions d'Amérique du Sud, qui n'entreront dans le tournoi qu'au stade des demi-finales, tout comme les Anglais de Chelsea, champions d'Europe, qui affronteront eux le gagnant du match entre le club mexicain de Monterrey, champion de la Concacaf, et le Sud-Coréen Ulsan Hyundai, champion d'Asie.
Ce Mondial japonais, dont le tenant du titre est le FC Barcelone, restera au moins dans l'histoire du football pour avoir donné lieu à la première application en compétition officielle de la technologie sur la ligne de but.
Deux systèmes seront expérimentés pour l'occasion, GoalRef, qui utilise un champ magnétique et un ballon spécial, dans le stade de Yokohama, et Hawk-Eye, basé sur l'utilisation de caméras comme au tennis, dans le stade de Toyota.
Les appels se sont multipliés ces dernières années pour le recours à cette technologie nouvelle, qui devrait également être utilisée lors de la Coupe des Confédérations 2013 puis du Mondial-2014 au Brésil.
Les arbitres ne perdront pas pour autant leur suprématie sur le terrain: ils pourront ignorer la technologie et même la contredire, a averti mercredi le secrétaire général français de la Fifa, Jérôme Valcke.
"L'arbitre a le dernier mot", a-t-il assuré en conférence de presse à Tokyo, en précisant que les arbitres testeront le système 90 minutes avant chaque match, pour vérifier s'il fonctionne à leur convenance.
"S'ils ont le moindre doute, et si ce doute ne peut être corrigé par le fournisseur", ils peuvent refuser de suivre le verdict de l'oeil électronique, a insisté M. Valcke, pour qui l'arbitre doit "garder ce droit à la décision finale".