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© AFP/Eric Feferberg
Les joueurs du Bayern Munich, vainqueurs du Mondial des clubs, le 21 décembre 2013 à Marrakech
Le Bayern Munich est devenu champion du monde des clubs pour la première fois en remportant en toute logique (2-0) la finale de l'édition 2013, samedi à Marrakech (Maroc), face au Raja Casablanca, représentant du pays hôte et équipe surprise du tournoi.
Le club bavarois conclut par la même une année de toute beauté, marquée par quatre autres titres: la Ligue des champions, le Championnat d'Allemagne --où ils sont invaincus depuis 41 matches--, la Coupe d'Allemagne et la Supercoupe d'Europe.
"Cinq titres, c'est vraiment un grand succès. Je suis vraiment fier de ce club, pour toutes les personnes qui ont participé", a réagi l'entraîneur, Pep Guardiola.
Ce dernier trophée revient "en premier lieu aux joueurs et à celui qui m'a précédé ( Jupp Heynckes ) car pour être là il fallait gagner la Ligue des champions", a souligné le technicien catalan, déjà lauréat à deux reprises du tournoi avec le FC Barcelone (2009 et 2011).
© AFP/
Le Français Franck Ribéry avec son trophée du meilleur joueur du Mondial des clubs, à Marrakesh le 21 décembre 2013
Si, au titre de l'année écoulée, le Bayern peut encore espérer un Ballon d'or pour son Français Franck Ribéry, Guardiola a appelé à se "tourner vers l'avenir". "2013 maintenant est derrière nous. On va se reposer pendant deux semaines, puis revenir en pleine forme car le club a ses exigences", a-t-il fait valoir.
Pour cette 10e finale du Mondial des clubs, la deuxième à connaître la participation d'une formation africaine, le Bayern se savait attendu par un "pays tout entier", le Maroc, soudé derrière son équipe.
Sous les yeux du roi Mohammed VI, les Bavarois n'ont toutefois jamais tremblé, pliant le match en 22 minutes.
A la 7e, tout d'abord, le Brésilien Dante, esseulé aux 6 m, était servi par Boateng et n'avait qu'à ajuster Askri pour "venger" ses compatriotes de Mineiro, défaits par le Raja en demie. Le second but était l??uvre de l'Espagnol Thiago, servi par Alaba, dont le plat du pied ne laissait, là encore, aucune chance au gardien casaoui (22e).
"Revenir sur terre"
Face au rouleau compresseur bavarois, le Raja tentait de se saisir de la moindre miette pour lancer en contre son attaquant Iajour. Mais sa frappe croisée n'inquiétait pas Neuer (20e).
C'est finalement le gardien allemand lui-même qui offrait la meilleure occasion au Raja, en manquant totalement une relance au pied. Des 20 m, Chtibi manquait néanmoins le but vide d'un cheveu (38e).
A la reprise, la formation marocaine tentait une rébellion. Mais le centre du capitaine Moutouali pour Iajour était dégagée in extremis en corner (46e). Sur un centre d'El Hachimi, le même Iajour plaçait une reprise de la tête dans les gants de Neuer (57e).
© AFP/Fadel Senna
Le milieu de terrain français du Bayern Munich Franck Ribéry (g) face au Raja Casablanca en finale du Mondial des clubs, le 21 décembre 2013 à Marrakech
Face au triple vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique (1989, 97, 99), le Bayern semblait avoir déjà la tête aux vacances, même si, servi par Lahm, Shaqiri trouvait la barre (62e).
La fin du match se révélait quelconque, malgré une énorme occasion de Moutouali, qui tirait au-dessus après un arrêt réflexe de Neuer (84e). Elle sonnait presque comme un début de réveil pour le Raja, englué en milieu de classement en championnat et qui va devoir tourner la page de ce conte de fées.
"Il va falloir revenir sur terre: il y aura une 2e édition l'année prochaine au Maroc et il faudra être champion pour être là, car c'est une compétition extraordinaire", a souligné devant la presse son nouvel entraîneur tunisien, Faouzi Benzarti.