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Le PSG "n'est pas venu pour souffrir ou subir, mais pour jouer", a assuré lundi l'entraîneur Laurent Blanc , à la veille du quart de finale retour de Ligue des champions (victoire 3-1 à l'aller) à Chelsea.
Q: Quel pourcentage de chance de qualification vous attribuez-vous?
R: "Ca ne nous intéresse pas. Parfois, les statistiques sont intéressantes mais demain (mardi) on aura surtout à l'esprit la motivation. Je rappelle une autre statistique: on a toujours marqué en C1 cette saison".
Q: A quel type de rencontre vous attendez-vous?
R: "Il faut tirer les enseignements de ce qu'il s'est passé à l'aller mais est-ce que Chelsea va dominer comme lors des trente premières minutes, est-ce que ce sera nous? Je ne sais pas. C'est ce qui fait le charme du football. On a vu que Chelsea défend de façon très compacte devant son but. Mais cela crée des espaces sur les côtés. C'est bien car cela entre dans les qualités de +Pocho+ (le surnom d' Ezequiel Lavezzi , ndlr). Il a de la vitesse, il perfore beaucoup, il a retrouvé du punch. A l'aller, il a posé énormément de problèmes. S'ils viennent nous chercher haut, il y aura des espaces qui pourront nous être bénéfiques, que ce soit pour lui ou d'autres. On a pris un avantage, une option. Si Chelsea veut combler ce retard, il doit venir nous chercher. On a une idée de leur approche, mais on n'en sait rien".
Q: Votre équipe, qui domine tout jusque-là, sait-elle souffrir?
R: "Au plus haut niveau, c'est une vertu qu'il faut avoir. Si je me souviens bien, on avait souffert à Olympiakos. C'est arrivé rarement, mais on a les qualités pour souffrir. On n'est pas venu pour souffrir ou subir, mais pour jouer, avoir des occasions. Evidemment, Chelsea ne sera pas d'accord avec nous. Demain, il y aura une grosse intensité pour avoir le ballon. C'est ça, le point d'interrogation du match".
Q: Vous rappelez-vous l'expression +mettre le bus devant le but+ apprise avec United?
R: "Tout le monde connaît notre philosophie, gagner avec un jeu offensif, que l'on applique de belle manière en L1. Là, c'est un niveau supérieur. Mais une philosophie, ce n'est pas une question de niveau. C'est qu'on croit en ce qu'on fait. Moi je pense que c'est la meilleure manière pour gagner. D'autres pensent différemment, sachant que celui qui gagne a toujours raison. Si on veut devenir une très grande équipe, il faut appliquer ça au Parc mais aussi à l'extérieur. On ne peut pas l'avoir uniquement à domicile. Demain, les vingt premières minutes seront particulièrement difficiles. Il vont nous agresser. A nous d'être calmes et de les contre-carrer. On a le jeu pour ça".
Q: S'agissant "d'agression", faut-il tenir un discours particulier à Verratti?
R: "On s'attend à ce que Chelsea emballe le match. Je rappelle qu'il y a quand même un score à rattraper. Il faudra être encore plus précis et vous savez dans ce domaine ce que Marco peut faire. On doit maîtriser la nervosité. Il est jeune, ne l'oublions pas. Il doit progresser et un tel match peut l'aider dans ce sens".
Q: Quelles sont les attentes du propriétaire?
R: "Les dirigeants ont des objectifs très élevés, c'est normal. Au niveau national, ils veulent tout gagner. Vu l'investissement financier réalisé, c'est logique. Et au niveau européen, c'est gagner la C1. Cela a été dit, c'est clair, net. C'est très difficile, mais ils se donnent les moyens. Pour l'instant, le club s'est arrêté en quart. Demain il peut aller plus loin. Mais ça peut prendre du temps comme Chelsea le sait. Je pense que le PSG gagnera un jour cette compétition. Quand? C'est impossible de le dire".