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L'AS Monaco, qui a battu le Stade de Reims au bout du temps additionnel (3-2) vendredi au stade Louis-II en ouverture de la 26e journée de Ligue 1, revient, avec 56 points, à 2 points du PSG qui se déplace dimanche à Toulouse.
Grâce à un but de Kurzawa à la 5e minute du temps additionnel et au deuxième but de Toulalan en L1 -son premier remontait au 2 octobre 2004 lors d'un Strasbourg-Nantes!-, Monaco poursuit donc toujours son match avec Paris. Mais une fois de plus, cela a été très dur contre Reims qui avait déjà éliminé le club du Rocher en Coupe de la Ligue.
Monaco débutait très bien la rencontre. Le pressing haut du milieu de terrain de la Principauté faisait souffrir des Champenois en difficulté, mais venus avec des intentions de jeu.
Si une tentative de volée de Toulalan passait de peu à côté sur un premier corner (6), Germain ouvrait la marque sur le deuxième (1-0, 8). L'attaquant monégasque reprenait de la tête au premier poteau le centre de Moutinho.
Dès lors, le plus dur était réalisé pour les hommes de Ranieri, qui pouvaient également user de l'arme du contre. Rivière, lancé en profondeur par Kondogbia, bonifiait son appel par un excellent contrôle mais se faisait contrer au dernier moment (13).
Supérieurs, les Monégasques pêchaient par la suite par une certaine forme de suffisance. Reims parvenait, de ce fait, à faire jeu égal. Les montées du latéral droit Mandi étaient même tranchantes, tout comme les prises de balles de Fortes. Mais cela demeurait insuffisant. Et Monaco terminait la première période sans souci majeur.
Après la reprise, l'envie monégasque n'était pas plus palpable. Et logiquement, O'Niangué, à la suite d'un geste alliant technique et puissance, passait le duo Carvalho-Abidal pour battre Subasic (1-1, 53).
Cette égalisation logique ne sortait pas les Monégasques de leur léthargie. Ranieri faisait alors entrer Obbadi et Ocampos ensemble (61). C'était le déclic. Les deux hommes étaient partie prenante sur l'action dont l'issue était la belle réalisation de Toulalan (2-1, 63).
Mais il était écrit que rien ne serait facile pour Monaco. Sur un coup-franc de l'entrant Ayité, Kurzawa gênait la sortie de Subasic. Cela profitait à O'Niangué, qui s'offrait un doublé (2-2, 71). Au moment où l'on croyait au match nul, Kurzawa reprenait une frappe de James Rodriguez renvoyée par le poteau pour tromper Placide (3-2, 90+5) et offrir à Monaco l'espoir de rester en course pour le titre.