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© AFP/Thomas Coex
Leonardo arrive en tribunes au Parc des Princes pour le match de Championnat de France PSG-Nancy, le 9 mars 2013 à Paris
Le directeur sportif du Paris SG Leonardo, qui passera jeudi devant la commission de discipline de la LFP, risque une lourde sanction pour une bousculade sur l'arbitre Alexandre Castro dans les couloirs du Parc des Princes, ce qui pourrait remettre en cause la possibilité de le voir s'asseoir sur le banc du club parisien.
Leonardo est suspendu à titre conservatoire depuis trois semaines, mais ce n'est donc que ce jeudi qu'il connaîtra sa sanction.
Habituellement fixé à 18h, le début de la réunion de la commission aura lieu jeudi à 15h30, l'ordre du jour étant particulièrement chargé avec quatre dossiers ayant fait l'objet d'une instruction.
Les faits remontent au 5 mai, à l'issue d'un match PSG-Valenciennes (1-1), où M. Castro avait expulsé le défenseur parisien Thiago Silva, qui lui avait posé les mains sur la poitrine.
Lors du retour aux vestiaires, Leonardo, manifestement énervé, avait été filmé par Canal+ semblant donner un coup d'épaule à M. Castro, un geste qui pourrait être qualifié de "bousculade", selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football.
L'article 2.9 de ce barème stipule en effet que: "est constitutif d'une bousculade, le fait de rentrer en contact physiquement avec une personne et d'effectuer une poussée, afin de le faire reculer ou tomber".
Ce mouvement d'humeur pourrait coûter cher à Leonardo puisque la sanction maximale pour un tel geste commis sur un officiel est une suspension de six mois ferme s'il a eu lieu pendant la rencontre et d'un an s'il a eu lieu en dehors du match, ce qui est le cas dans ce dossier.
Les images des caméras du Parc
Interrogé par l'AFP avant sa suspension à titre conservatoire, le directeur sportif du PSG s'était dit "tranquille" et avait expliqué avoir été lui même poussé en direction de M. Castro.
© AFP/Franck Fife
Leonardo (c), Carlo Ancelotti
(g) et le président Nasser al-Khelaïfi lors d'un entraînement du PSG, le 5 mars 2013 au Parc des Princes à Paris
"Pour moi, il est clair qu'il ne s'est rien passé. Je voulais parler à l'arbitre et je l'attendais. Il y avait beaucoup de monde qui rentrait aux vestiaires. Et au moment où M. Castro arrive, il y a un délégué qui est devant moi au début et qui en cherchant à me bloquer, me pousse. Après, avec mon dos, je rentre en contact avec l'arbitre. C'est dur à voir sur les images en direct mais au ralenti on le voit. La vérité c'est ça. L'arbitre ne s'est pas senti agressé, d'ailleurs", avait-il affirmé.
Le dossier avait été mis à l'instruction le 7 mai et la défense de Leonardo devrait s'appuyer sur des images filmées par les caméras du circuit interne du Parc des Princes.
Pour le club parisien, une sanction lourde serait d'autant plus embêtante que Leonardo est devenu un candidat sérieux au poste d'entraîneur, à la place de Carlo Ancelotti , toujours sur le départ.
Or, s'il était possible de gérer une longue interdiction de banc de touche et de vestiaire pour un "Leo" directeur sportif, cela devient beaucoup plus problématique dans l'hypothèse d'un "Leo" entraîneur.
A l'inverse, si Leonardo était épargné par la commission dirigée par l'ancien arbitre Pascal Garibian, sa cote remonterait pour prendre la place d'Ancelotti, le PSG semblant pour le moment bien en peine de trouver un entraîneur du calibre de l'Italien.