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Le Parisien Alex Costa célèbre son but marqué contre Bordeaux en Ligue 1, le 31 janvier 2014 au Parc des Princes
Le Paris SG, où Cabaye a réussi ses débuts, a logiquement battu vendredi une très timorée équipe de Bordeaux (2-0) et a repris six points de marge sur Monaco, qui jouera samedi à Lorient avant d'accueillir le club de la capitale le 9 février pour le choc de la Ligue 1.
Après une semaine dernière compliquée, où leur meilleur résultat a été un match nul à Guingamp (1-1), les Parisiens ont levé sans trop forcer les légers doutes qui entouraient leur forme actuelle.
Face à des Girondins, positionnés bas et qui n'ont misé que sur quelques contres de Saivet et Maurice-Belay, les joueurs de Laurent Blanc ont encore eu une possession de balle presque constante mais n'ont d'abord pas réellement pesé.
Aligné au milieu de terrain, au poste auquel prétendait Cabaye, finalement remplaçant, Pastore a ouvert les débats avec une frappe dès la 4e minute.
Cavani a ensuite confirmé qu'il n'était pas dans la forme de sa vie avec une série d'occasions assez mal négociées (10, 12, 25 et 52). L'Uruguayen, qui reste un exemplaire combattant, n'a marqué qu'une fois en championnat depuis mi-décembre.
Sa sortie sur blessure (76) est tout de même une très mauvaise nouvelle pour Blanc au moment d'attaquer un mois de février qui pourrait décider de beaucoup de choses pour la fin de saison parisienne.
De l'autre côté de l'attaque, Lucas, préféré à Lavezzi, s'est illustré avec un rush incroyable (21) au bout duquel il a simplement oublié de faire une passe. Le Brésilien avait donc des jambes. Il avait des idées, aussi, mais pas toujours très claires.
Cabaye sur le poteau
C'est tout de même lui qui a contribué à débloquer la situation avec un centre remarquable pour Ibrahimovic, qui trompait de près Carrasso pour son 18e but de la saison (58).
Ironie de l'histoire, quinze secondes plus tôt, le Suédois passait un énorme savon à son jeune coéquipier pour avoir fait un très mauvais choix dans une situation identique.
Lucas s'est même ensuite offert une deuxième passe décisive, sur corner, en servant Alex qui pour une fois marquait du pied (88e).
Quant à Cabaye, il a donc attendu la 68e minute pour entrer en jeu, sous une pluie glacée qui n'a pas dû le changer beaucoup de Newcastle. L'international français a joué 25 minutes assez convaincantes. Disponible et travailleur, il a d'abord logiquement semblé chercher la bonne hauteur dans son positionnement au milieu de terrain.
Mais il a tout de même eu le temps de placer une frappe du gauche écrasée et surtout un coup de tête repoussé par le poteau de Carrasso.
Le match à quatre avec Matuidi, Motta et Verratti commence donc pour Cabaye. Laurent Blanc a beaucoup critiqué ces derniers temps la propension du jeune Italien à prendre beaucoup d'avertissements, ce qui est peut-être un indice. Pour Pastore, encore moyen vendredi, la fin de saison pourrait en revanche être longue.
Avec ce succès au Parc, Paris a donc battu les Girondins pour la quatrième fois cette saison et l'on ne peut pas dire que les joueurs de Francis Gillot aient fait grand-chose vendredi pour éviter cela.
Dans huit jours à Louis II, Monaco sera certainement un adversaire autrement coriace. Mais quoi que fasse l'ASM samedi à Lorient et quoi qu'il arrive en Principauté le 9 février, Paris sera toujours leader.