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L'actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille, Margarita Louis-Dreyfus, a dénoncé les "dangereux débordements" du match OM-OL, qui ne sont "pas acceptables", dans un communiqué publié vendredi sur le site du club.
"Il n'est pas acceptable que l'amour de notre club cautionne de tels actes", affirme la propriétaire de l'OM à propos des incidents.
Dimanche 20 septembre, le match au sommet de la 6e journée de Ligue 1 avait dû être interrompu vingt minutes en raison de jets de bouteilles depuis les tribunes vers la pelouse. Le match s'était déroulé dans une ambiance délétère, un mannequin à l'effigie de l'ex-Marseillais Mathieu Valbuena avait été pendu à une potence.
La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a infligé jeudi à l'OM un huis-clos partiel visant les virages sud et nord du stade Vélodrome à titre conservatoire, en attendant la fin d'une instruction sur les incidents du match contre Lyon, incidents qui "m'obligent à prendre la parole pour dénoncer ces dangereux débordements", ajoute Mme Louis Dreyfus, exprimant sa "tristesse de voir l'OM faire les gros titres pour de mauvaises raisons".
L'OM est déjà sous le coup d'un sursis pour un huis-clos partiel du Vélodrome à la suite d'incidents lors de OM-Nice la saison dernière. Il a également déjà disputé ses deux premiers matches de la saison 2015-2016 de L1 en étant sanctionné d'un huis clos partiel (fermeture du bas du virage nord pour Marseille?Caen et Marseille?Troyes), pour des incidents remontant à un match contre Bastia, également en fin de saison dernière.
Pour l'instant, seule la rencontre face à Angers, dimanche, est concernée par les nouvelles sanctions. La commission de discipline de la LFP recevra le 15 octobre les dirigeants marseillais pour une audition, ainsi que le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas.
Les deux présidents, Aulas et Vincent Labrune, se sont également entre-déchirés par médias interposés dimanche soir et lundi.
Tous ces incidents ont renvoyé une image détestable du football français, à neuf mois de l'Euro-2016, et provoqué une avalanche de critiques, provenant notamment de la sphère politique.