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© AFP/Sebastien Bozon
L'attaquant de Sochaux Cedric Bakambu (à droite) et le milieu de terrain Ryad Boudebouz se félicitent après le 3e but de Sochaux contre le PSG au stade Bonal à Sochaux
Coup de tonnerre! Le leader Paris SG, battu pour la dernière fois le 1er décembre, est tombé à Sochaux (3-2) dimanche lors de la 25e journée de L1, à une semaine d'un "clasico" contre Marseille qui pourrait relancer le championnat, avec Lyon en embuscade.
Car le PSG n'a plus que trois points d'avance sur Lyon, qui a humilié Bordeaux (4-0) dimanche et ainsi repris sa 2e place, subtilisée samedi soir par Marseille.
Marseille, 3e, revigoré par son succès sur le fil contre Valenciennes samedi soir (1-0), n'est plus qu'à 5 points du PSG et à 2 points de Lyon. Arithmétiquement, tout est encore possible.
Dans l'autre match de dimanche, Saint-Etienne, qui restait sur 4 victoires consécutives, a été neutralisé à Reims (1-1). Et c'est Nice qui chipe la 4e place aux Verts, 5e.
Mais que s'est-il passé à Bonal? L'explication la plus probable est que le PSG s'est laissé bercer par sa bonne prestation de mardi en Ligue des champions (2-1) à Valence.
Le PSG s'était déplacé dans le Doubs sans sa nouvelle recrue Beckham, pas encore prêt, ni Lucas, Ménez, Silva et Motta, blessés. Mais il y avait tout de même du beau monde sur la pelouse avec les Ibrahimovic, Lavezzi, Matuidi, Verratti et Pastore.
Le match a été fou: Alex a ouvert le score pour le PSG, avant l'égalisation de Roudet et un très beau but de Sio, nouvelle recrue sochalienne, qui découvrait la L1. Sakho a ramené le score à 2-2, mais Bakambu a redonné l'avantage à Sochaux!
Ce succès des Sochaliens confirme leur goût des "gros" à domicile, à l'image du succès contre Marseille (3-1) en ce début d'année 2013. Dans la première partie de saison, Sochaux avait également décroché deux bons nuls à Bonal contre Lyon et Lille (1-1 à chaque fois).
Cet exploit contre le "Qatari SG" donne un petit peu d'air aux Sochaliens, désormais 14e à 3 points du premier relégable, Evian.
Et derrière le PSG, Lyon se frotte les mains après la gifle assénée à Bordeaux (4-0). L'OL, qui restait sur 3 défaites toutes compétitions confondues en février, peut remercier sa classe biberon, puisque Grenier, 22 ans, a inscrit son premier doublé en championnat dans sa carrière. Les autres buts ont été signés Fofana et Lacazette, tous deux 21 ans.
© AFP/Jean-Pierre Muller
Les Lyonnais Clement Grenier (g) et Alexandre Lacazette lors du match contre Bordeaux, le 17 février 2013 au stade Chaban-Delmas Stadium à Bordeaux
L'OL, avec 48 points, est donc à 3 petites unités derrière le PSG et repasse donc devant Marseille (46 points), qui avait battu samedi soir Valenciennes au Vélodrome sur le fil grâce à Fanni (1-0).
Il faudra juste que les responsables lyonnais s'accordent sur leurs discours. "Il ne faut pas que le score vienne faire tourner les têtes", a prévenu Rémi Garde, l'entraîneur lyonnais, tandis que son président Jean-Michel Aulas a parlé devant micros, stylos et caméras d'un "acte fondateur"...
Dans l'autre match de ce dimanche, Saint-Etienne, l'équipe en forme de 2013, a laissé échapper sa 5e victoire consécutive en L1, en concédant le nul à Reims (1-1). Pourtant, l'inévitable Aubameyang avait ouvert le score avec son 12e but de la saison en L1, le 4e en 4 matches en 2013! Mais Courtet a égalisé pour les Champenois.
Et ce résultat profite à Nice. Les Verts (5e, 41 points) sont désormais derrière les Niçois (4e, 42 points), qui ont donc réalisé une très bonne opération en s'imposant (1-0) samedi soir dans l'ambiance surchauffée de Bastia. Claude Puel avait sorti sa carte jeune, en titularisant, pour la 1ère fois en L1, son fils Grégoire, 20 ans, comme latéral droit, et en faisant confiance à Maupay, 16 ans et demi, 2e titularisation en L1 et... auteur du but de la victoire.