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© AFP/VALERY HACHE
Le sélectionneur de l'Uruguay, Oscar Washington Tabarez lors d'une conférence de presse le 6 juin 2017 avant le match amical Uruguay Italie
Sans Cavani, Suárez, Verratti ni Balotelli, l'Italie-Uruguay amical disputé à Nice, mercredi (20h45), perd un peu de sa splendeur, mais reste un choc de prestige entre deux sélections qui ont gagné six Coupes du monde à elles deux.
Les absents font du tort à l'affiche. Les deux derniers forfaits en date sont les stars du Paris SG, Edinson Cavani côté "Céleste", Marco Verratti pour la "Nazionale".
Le buteur du PSG s'est blessé à un mollet au bout de 10 minutes du précédent match amical, perdu dimanche à Dublin contre l'Eire (3-1).
"L'équipe perd beaucoup avec son absence, a reconnu le sélectionneur de l'Uruguay, Oscar Washington Tabarez, mais il sera remplacé, c'est ça une sélection, un groupe complet. Je ne vais donc pas parler de Cavani, un joueur certes au sommet de son art."
Le milieu de terrain italien a lui rechuté à l'adducteur droit en plein entraînement. Décidément, ses petites blessures l'empêchent de conquérir définitivement la place qui lui est dévolue dans l'entrejeu "azzurro".
Le buteur de Barcelone Luis Suárez était déjà forfait, touché au mollet droit, ce qui prive l'Allianz Riviera de retrouvailles mordantes avec Giorgio Chiellini .
Lors de la dernière confrontation entre Italie et Uruguay,, un coup de dents de Suarez dans l'épaule de Chiellini avait défrayé la chronique au Mondial-2014, un match décisif gagné par la "Céleste" (1-0).
Le buteur cet après-midi là, le chef de défense Diego Godin , est également absent (pubalgie) de ce remake sur la Côte d'Azur.
- L'Uruguay, bête noire -
Enfin Mario Balotelli aurait pu être le régional de l'étape, mais il n'est pas encore dans les petits papiers de Giampiero Ventura. Le sélectionneur italien est venu le voir un soir où le Nice de "Super Mario" enterrait les espoirs de titre du PSG (3-1) de Verratti.
Il a laissé entrevoir à "Balo" un retour en équipe d'Italie, à condition qu'il confirme sa bonne saison française (15 buts en Ligue 1) et qu'il gomme pour de bon ses problèmes d'attitude. Le sélectionneur avait notamment reproché ce soir-là à l'attaquant d'avoir inutilement chambré balle au pied les Parisiens vaincus.
Malgré ces absences, le match reste prometteur entre les vainqueurs des quatre premières Coupes du monde, 1930, 1950 pour l'Uruguay, 1934 et 1938 pour l'Italie.
Les Azzurri n'ont plus battu cet adversaire depuis le 8e de finale du Mondial-1990 (2-0), à domicile, où Tabarez effectuait son premier passage sur le banc. Il a repris la sélection en 2007.
Et il reste du beau monde, entre les malheureux joueurs de la Juventus Turin, encore battus en finale de Ligue des champions, samedi par le Real Madrid (4-1), Daniele De Rossi, le remplaçant de Verratti, ou le défenseur uruguayen de l'Atletico Madrid, José Maria Gimenez.
Pour ce match, Ventura devrait essayer le 4-2-4 qui est sa marque de fabrique, pour le tester enfin contre un adversaire de haut-niveau et pas seulement contre le Liechtenstein, prochain adversaire de l'Italie, le 11 juin à Udine, dans la course au Mondial-2018. Son vrai gros match l'attend en Espagne, à la rentrée, pour la première place du groupe G et la qualification directe pour la Russie.
L'Uruguay lui aussi compte sur cette rencontre pour préparer à moyenne échéance la réception de l'Argentine (31 août) et le déplacement au Paraguay. A quatre journées de la fin, la Céleste occupe une fragile troisième place dans une poule sud-américaine très serrée, avec trois longueurs d'avance sur le 6e, l'Équateur.
Rien de tel qu'une victoire de prestige pour se mettre en condition.