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Quadruple championne d'Italie en titre, la Juventus Turin vise la passe de cinq à partir de ce week-end, malgré les départs de Pirlo, Tevez et Vidal. Derrière, l'AS Rome de Rudi Garcia, la Lazio Rome, Naples et les deux clubs de Milan en plein redressement sont à l'affût.
. Nouveau duel Juve-Roma?
Confortée par sa finale de Ligue des Champions, la Juventus est naturellement favorite à sa succession, même si le départ de Pirlo marque un changement d'époque.
Massimiliano Allegri a perdu beaucoup, mais pourra compter sur Pogba, que le N.10 va pousser à grandir encore, et sur son immuable défense (Buffon, Bonucci, Barzagli, Chiellini, Lichtsteiner mais aussi Evra). Le technicien italien a aussi misé sur Mandzukic, pur attaquant de surface au profil très différent de celui de Tevez.
L'AS Rome aussi a évolué. Avec les arrivées de Salah et Dzeko, le potentiel offensif des Giallorossi, avec lesquels Totti attaque sa 23e saison, est renforcé. Mais la défense est en chantier. Yanga-Mbiwa est parti, Rüdiger vient d'arriver et Rudi Garcia espère toujours Digne.
Cette fois, l'entraîneur français a été prudent. Après quelques matches la saison dernière, il s'était dit "certain de gagner le championnat". Au bout du compte, la Juve avait fini avec 17 points d'avance sur le club romain...
Cette saison, le premier choc entre les deux équipes arrive très vite: dès la 2e journée, le 30 août au Stadio Olimpico.
. Naples et Lazio en embuscade
A la lutte avec la Roma pour la deuxième place la saison dernière, la Lazio et Naples devraient être encore dans la course.
Après le départ au Real Madrid de Rafael Benitez , le Napoli a choisi l'option Maurizio Sarri. Technicien modeste qui a gravi tous les échelons du football italien, Sarri avait proposé un jeu séduisant la saison dernière malgré un effectif limité à Empoli.
Higuain, dont le penalty raté lors de l'ultime journée contre la Lazio la saison dernière a peut-être coûté la Ligue des Champions à son équipe, doit une revanche. De son côté, Hamsik l'a promis: si Naples gagne le scudetto, il rase sa crête.
Du côté de la Lazio, beaucoup pourrait dépendre du barrage de Ligue des Champions face au Bayer Leverkusen. Victorieuse 1-0 à l'aller, l'équipe romaine peut croire à la C1. Mais celle-ci pourrait lui coûter beaucoup d'énergie dans l'optique du championnat.
. Les Milan en reconstruction
Il n'y aura pas d'Europe à Milan cette saison, mais les deux clubs lombards s'activent pour retrouver les sommets.
A l'Inter, le président Thorir a les moyens et il l'a montré en lâchant près de 40 millions d'euros pour le transfert de Kondogbia et 15 pour celui de Miranda. Mais il est aussi soumis aux sanctions du fair-play financier, et l'Inter a laissé partir Kovacic au Real Madrid et Shaqiri à Stoke City.
Du côté des Rossoneri, un pré-accord a été signé entre Silvio Berlusconi et le milliardaire thaïlandais Bee Taechaubol, qui doit prendre 48% des parts du club contre un demi-milliard d'euros. Et le nouvel entraîneur Sinisa Mihajlovic a vu arriver Bacca (30 millions d'euros) ou Romagnoli (25 ME). Berlusconi, lui, continue à parler de la possible venue d'Ibrahimovic, ce qui n'a pas l'air d'émouvoir grand monde à Paris.
. Frosinone et Carpi, les attractions
"Si Carpi et Frosinone montent en Serie A, qui va acheter les droits TV à l'étranger? Personne ne les connaît!" La déclaration (privée) du président de la Lazio Claudio Lotito avait fait du bruit en février. Désormais nous y sommes, les deux inconnus sont bien en Serie A.
Frosinone, club du Latium comme la Roma et la Lazio, est passé en deux saisons de la troisième division à l'élite. Le club, qui découvre la Serie A, n'avait auparavant passé dans son histoire que cinq saisons en Serie B.
Carpi, club d'Emilie-Romagne (nord), a de son côté connu cinq montées en sept saisons. L'équipe, qui jouera ses matches à domicile à Modène, espère accueillir l'expérimenté attaquant international Marco Boriello.