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© AFP/CRISTINA QUICLER
Des supporters lyonnais lors du match contre le Séville FC, le 28 septembre 2016 au stade Sanchez Pizjuan
Quatre supporters lyonnais ont été condamnés mercredi par la justice espagnole au lendemain d'incidents avant le match Séville-Lyon (1-0), mardi en Ligue des champions, ayant éclaté avec la police andalouse, dont s'est vigoureusement plaint le club de Lyon.
Les quatre fans de l'OL ont été arrêtés pour outrage présumé à l'encontre de personnes dépositaires de l'autorité publique et condamnés à de la prison avec sursis, ainsi qu'à des amendes. Ils ont été remis en liberté mercredi matin, après une comparution immédiate et la reconnaissance devant le juge des faits qui leur étaient reprochés.
N'ayant aucun antécédent, leur peine de quatre mois de prison ne sera en principe pas purgée. En Espagne, les peines inférieures à deux ans ne s'exécutent habituellement pas si les condamnés n'ont pas de casier judiciaire.
Une vidéo diffusée sur le site internet du quotidien ABC de Sevilla montre des policiers espagnols faisant usage de leurs matraques contre un groupe de supporters qui semble lancer des gobelets en direction des agents.
L'Olympique Lyonnais, de son côté, s'est insurgé contre des "débordements inadmissibles de la police espagnole dont ont été victimes des supporters de l'OL".
Dans un communiqué, le club français a déploré le fait que la police espagnole ait "refusé tout échange et donc toute collaboration" en amont du match.
"Vers 19H30, alors que les supporters lyonnais souhaitaient se rendre au stade depuis le centre-ville, la police espagnole a utilisé la +manière forte+ pour encadrer nos supporters, occasionnant dès ce moment la blessure d'une vingtaine de personnes dont une plus sérieusement qui a dû être transportée à l'hôpital", avance l'OL.
"A l'arrivée au stade, devant des représentants de l'Olympique Lyonnais et certains journalistes, la police espagnole a de nouveau fait usage de la force avec notamment de très violents coups de matraques donnés indistinctement à des hommes, des femmes et des mineurs, mais également au personnel d'encadrement de l'OL (stadiers et personnel du club)", a ajouté la formation française.
"L'OL déplore l'attitude de la police espagnole qui contribue à alimenter un climat de violence dans le football", a encore écrit le club présidé par Jean-Michel Aulas.
L'OL tient toutefois à préciser que la relation avec le club du Séville FC a été "parfaite" et que le club andalou "n'est, à ses yeux, aucunement responsable de ces agissements".
De source proche du club, on indique que Jean-Michel Aulas va s'adresser à l'UEFA pour établir sa version des faits.