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© AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
L'attaquant italien de nice Mario Baloteli (g) lors du match face à Bastia, le 20 janvier 2017 au stade Armand Cesari
Le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, a réclamé lundi des "sanctions très lourdes et ciblées" contre les supporters bastiais qui ont été filmés proférant des injures racistes contre l'Italien Mario Balotelli , vendredi lors du match de la 21e journée de Ligue 1 Bastia-Nice (1-1).
"Nous avons pu constater qu'il s'agit de faits isolés commis par quelques individus. Les images les identifient. Ce sont ceux-là même qu'il faut pointer du doigt, et c'est envers eux que l'on doit sévir durement", a réagi Jean-Pierre Rivère dans un communiqué publié lundi sur le site internet du club azuréen.
"A partir du moment où l'on pénètre dans un stade de foot, on ne perd pas sa responsabilité individuelle", a encore réagi le président niçois. "Des sanctions très lourdes, et ciblées doivent être appliquées. Ce n'est pas en sanctionnant toute une tribune, tout un stade, ou tout un club, que nous réglerons le problème."
Mario Balotelli a accusé samedi une partie du public corse d'avoir "fait des bruits de singe (...) pendant tout le match" qui s'est joué vendredi à Furiani, entre son équipe de Nice et le Sporting Bastia, entre qui la rivalité est historique.
"Est-ce que le racisme est légal en France ? Ou seulement à Bastia ?", a encore interrogé 'Super Mario' sur son compte Instagram samedi matin. Le soir du match, la chaîne BeIN Sports a diffusé des images d'une poignée de supporters bastiais véhéments à l'égard de Balotelli, notamment lors de l'échauffement.
Ces images ont poussé la LFP à condamner "avec la plus grande fermeté les auteurs de ces agissements, qui n'ont rien à faire dans un stade de football". L'instance a indiqué que sa commission de discipline allait étudier "dès jeudi" ces incidents.