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© AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
Des supporters bastiais envahissent la pelouse du stade Armand-Cesari, le 16 avril 2017
Le Stade de Furiani suspendu jusqu'au 4 mai à titre conservatoire: Bastia a écopé de premières sanctions après les violents incidents lors de la réception de Lyon et devra jouer son prochain match à domicile sur terrain neutre et à huis clos, en attendant le verdict final des instances disciplinaires de la Ligue.
"Il y a eu beaucoup trop d'incidents en cette fin de saison, avec des comportements qui n'ont rien à faire dans un stade de football", a déploré le président de la commission de discipline Sébastien Deneux, jeudi soir, à l'issue d'une longue audition des dirigeants corses.
Compte tenu des délais serrés de cette fin de championnat, l'instruction a été accélérée pour une décision le 4 mai. D'ici là, Bastia devra recevoir Rennes sur terrain neutre et à huis clos le 29 avril.
L'objectif de l'instruction: "Statuer sur le sort du match (Bastia-Lyon) qui n'a pas pu aller à son terme et sur les conséquences disciplinaires des agissements des supporters" bastiais, a détaillé Sébastien Deneux.
Dimanche à Bastia, des supporters corses ont envahi la pelouse avant le coup d'envoi, prenant violemment à partie les joueurs lyonnais. Commencé avec près d'une heure de retard, le match a ensuite été officiellement arrêté suite à de nouvelles échauffourées survenues à la mi-temps.
Deux joueurs lyonnais, Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin ont porté plainte contre X pour violence en réunion dans une enceinte sportive. Une enquête en flagrance pour "violences" a été ouverte par le procureur de la République à Bastia.
Le club corse, déjà lanterne rouge de Ligue 1, risque de lourdes sanctions lors du verdict final, notamment un retrait de points au classement qui pourrait définitivement compromettre ses chances de maintien dans l'élite.
D'autant, qu'une menace planait déjà au-dessus de la tête de Bastia: après les cris racistes contre l'attaquant de Nice Mario Balotelli , les Bastiais avaient écopé d'un point de retrait avec sursis.
- Mise en sommeil des ultras -
Un peu plus tôt jeudi, l'association de supporters "Bastia 1905", impliquée dans les incidents, a annoncé "sa mise en sommeil jusqu'à nouvel ordre", quelques heures avant le passage du club devant la commission de discipline de la Ligue (LFP).
Le groupe de supporters, affirme dans un long communiqué qu'il n'est plus en "capacité de pouvoir (se) réunir tout en maîtrisant la frustration accumulée, d'anticiper les comportements individuels, les réactions liées à la jeunesse, à la colère ou à la passion". Bastia 1905 prend "également acte de la réaction générale suscitée par ces événements", les interprétant "comme un désaveu et une fracture d'une partie du public" avec eux
Le SC Bastia avait également décidé en début de semaine de fermer à titre conservatoire la tribune Est d'où sont partis les supporters ultras impliqués. Il avait également assuré qu'une interdiction de stade allait être prononcée pour toutes les personnes identifiées dans cette affaire.
Le président de la commission de discipline Sébastien Deneux a toutefois jugé que les premières mesures paraissaient "tardives et que la commission, de manière plus générale, ne pouvait pas se permettre qu'un véritable drame se produise sur un terrain de football".
- Tribune à Nantes fermée -
L'instance disciplinaire de la Ligue a aussi décidé la fermeture à titre conservatoire d'une tribune à Nantes.
LIGUE 1
. 33e journée: Nantes?Bordeaux du 16 avril. Usage de très nombreux d'engins pyrotechniques et jets d'engins pyrotechniques à proximité du gardien de but de Bordeaux. Au vu de la gravité des faits, la Commission de discipline décide de placer le dossier en instruction et de fermer à titre conservatoire la Tribune Loire. Le FC Nantes est convoqué pour la séance du jeudi 18 mai.
. Un match ferme suite à un 3e avertissement en 10 rencontres officielles ou par révocation du sursis: François Bellugou (Lorient)
. 24e journée: Bastia?Nantes du 1er mars. Comportement des supporters du SC Bastia. Au vu de la gravité des faits, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction. Après audition du rapport d'instruction, la Commission décide de mettre sa décision en délibéré.
LIGUE 2
. Deux matches de suspension dont un avec sursis Rémy Amieux (Red Star), Geoffrey Lembet (Red Star)
. Un match ferme suite à un 3e avertissement en 10 rencontres de compétition officielle ou par révocation du sursis: Julien Jeanvier (Reims), Yoane Wissa (Laval), Ruben Aguilar (Auxerre)
. 32e journée: Reims?Strasbourg du 8 avril. Exclusion de M. Michel Der Zakarian, entraîneur du Stade de Reims. Deux matches de suspension ferme par révocation du sursis de banc touche, de vestiaire d'arbitres et de toutes fonctions officielles.
. 29e journée: Tours?Orléans du 10 mars. Comportement des supporters de l'US Orléans: 10.000 euros d?amende à Orléans. Comportement des supporters de Tours: 2000 euros d'amende avec sursis à Tours. Attitude de Thomas Renault (Orléans) à l?égard du délégué: un match de suspension avec sursis
. PARIS SPORTIFS
Joueurs et éducateurs de clubs professionnels qui n'ont pas respecté l'interdiction de paris sportifs sur les compétitions organisées par la LFP.
. Trois matches de suspension avec sursis et 1000 euros d'amende avec sursis: Ali Keita (Concarneau, Brest au moment de la prise de paris)
. Trois matches de suspension avec sursis et 500 euros d'amende avec sursis: Stéphane Blot (Dijon), Hugo Coldefy (Dijon), Lucas Leroux (Troyes), Quentin Richard (Lille)
. Deux matches de suspension avec sursis: Guillaume Lemire (Paris SG)
. Un match de suspension avec sursis et 500 euros d'amende avec sursis: Victor Salou (Nantes), Junior Sele (Auxerre), Mathis Malandre (Dijon), Alexis Goncalves (Dijon), Gilbert Ceccarelli (libre, Paris FC au moment de la prise de paris)
. 500 euros d'amende ferme: Jean-Pascal Beaufreton (libre, Créteilau moment de la prise de paris)
. 500 euros d'amende avec sursis: Alexis Kerangouarec (Lorient), Laurent Fournier (libre, Créteil au moment de la prise de paris), Thomas Vandenameele (Reims), Josselyn Petel (Reims)