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Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a demandé vendredi à ses joueurs de "ne pas se focaliser" sur Cristiano Ronaldo , la superstar du Portugal, samedi au Stade de France.
Q: Y a-t-il un risque d'être trop focalisé sur Ronaldo?
R: "Ce sera de votre faute alors (rires). C'est un joueur tellement décisif qu'évidemment, le neutraliser ce serait l'idéal mais il faudra au moins limiter son influence sur le jeu de son équipe. Toutes les équipes qui affrontent le Portugal prennent en considération sa surveillance pour avoir une sécurité supplémentaire mais il n'y a pas que Cristiano Ronaldo . Il y a une attention particulière à avoir sur ce joueur. On parle d'un joueur hors-norme mais il ne faut pas non plus se focaliser sur lui."
Q: Avez-vous demandé des conseils à Benzema et Varane, ses coéquipiers au Real Madrid?
R: "Je les vois aussi les matches. Ce sont plus des petites infos que les joueurs peuvent se donner entre eux. Cela peut être utile."
Q: Dans quel domaine les Bleus doivent-ils encore progresser?
R: "La marge de progression la plus importante c'est tout ce qui est offensif. Même si on est en progrès, on peut gagner en efficacité. Un autre secteur où on doit être capable d'être performant c'est la qualité de nos centres où on peut mieux faire."
Q: Mandanda sera titulaire en l'absence de Lloris blessé...
R: "Il a eu une blessure assez grave (qui l'a privé du Mondial, ndlr). A travers les performances qu'il réalise avec Marseille, il a retrouvé son meilleur niveau, avec un physique plus adapté au haut niveau. Aujourd'hui, le football de très haut niveau demande un corps d'athlète."
Q: Que pensez-vous du Portugal?
R: "L'historique est en notre faveur. La sélection portugaise sort d'un Mondial difficile, ils ont eu un premier match en qualifications de l'Euro qui a coûté sa place à Paulo Bento. Il y a un nouveau sélectionneur avec de nouvelles idées, de nouveaux joueurs qui n'étaient pas à la Coupe du monde. On connaît la qualité individuelle des joueurs de cette équipe. Sur les dernières années, les résultats n'ont pas été à la hauteur du potentiel de ces joueurs, mais pour le nouveau sélectionneur et les joueurs le match le plus important c'est mardi contre le Danemark."
Q: Votre grande victoire n'est-elle pas d'avoir constitué un noyau dur?
R: "La victoire qui compte est celle sur le terrain. Il y a des joueurs qui se connaissent bien, ont des affinités. Il n'y a pas eu des périodes faciles mais on est sur une dynamique en termes de résultats et d'état d'esprit depuis le barrage retour contre l'Ukraine. C'est un travail important pour mon staff de maintenir cela. Aux joueurs de cultiver cela de par les échanges qu'ils peuvent avoir sur le terrain ou en dehors du terrain."
Q: Qu'est-ce qui sépare encore la France des grandes nations?
R: "Il y a celles qui gagnent. Après il y a le classement Fifa. Mais même si on gagne des matches, celui-ci risque de se détériorer parce qu'on n'a pas les mêmes coefficients avec les matches amicaux. On a un peu refait notre retard mais il y a des équipes qui ont un vécu et une expérience supérieurs et restent sur de belles performances lors des dernières compétitions. Il faut progresser en deux ans pour être capable de les battre si on les rencontre à l'Euro."