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© AFP/Jonathan Nackstrand
L'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic
exulte après son 4e but contre l'Angleterre, en match amical le 14 novembre 2012 à Stockholm.
Un quadruplé d'anthologie de l'inévitable Zlatan Ibrahimovic contre l'Angleterre a offert mercredi une soirée de gala à la Suède, qui a inauguré par une victoire 4-2 son nouveau stade, la Friends Arena.
Par trois frappes imparables et un ciseau qui restera probablement dans l'histoire du football suédois, l'attaquant parisien a mis au supplice le pauvre gardien anglais Joe Hart.
Face au génie d'un Zlatan déchaîné, c'était comme s'il n'y avait pas eu de possibilité de défendre. Tout lui a réussi.
A l'issue d'une contre-attaque menée à la vitesse de l'éclair, le capitaine suédois, à la réception d'un centre à ras de terre, était contré par son garde du corps Caulker, puis envoyait dans un lucarne un extérieur pied droit imparable (20e).
On se disait alors qu'il ne pouvait pas arriver grand-chose aux Suédois. Rigoureux derrière, en surnombre au milieu grâce à leur 4-4-2, ils n'avaient aucun mal à contenir une équipe anglaise où manquaient des piliers comme Terry en défense, Walcott au milieu et Rooney en attaque.
La soirée était particulièrement éprouvante pour le jeune Caulker (20 ans et 1re sélection), malmené par les deux géants de l'attaque suédoise, Ibrahimovic et le Franco-Suédois Ranégie.
La Friends Arena faisait alors la "ola". Plus pour longtemps: Welbeck égalisait après un débordement et un centre de Young, ailier gauche à l'ancienne (35e). Et Caulker se transformait de victime en bourreau, en poussant au fond un classique "made in England", le coup franc brossé de Gerrard (39e).
Le mythique milieu de Liverpool fêtait ainsi sa 100e sélection par une passe décisive de plus.
Mais Ibrahimovic avait décidé qu'il serait la vedette de la soirée.
Positionné plus haut pour avoir des ballons de but, il s'ajustait avec une frappe aux 30 m du but, au dessus. C'était Svensson qui lui servait le ballon idéal: contrôle de la poitrine, volée surpuissante, et Hart ne pouvait faire mieux que détourner le ballon dans ses propres cages (78e).
A 2-2, il ne manquait plus que d'achever une Angleterre désemparée. Le capitaine suédois se chargeait d'un coup franc à 30 m des buts, qui fusait dans le petit filet (85e) et faisait exulter 50.000 spectateurs.
Le plus spectaculaire était à venir: sur une contre-attaque dans les arrêts de jeu, Ibrahimovic était contré par Hart, et à la retombée du ballon tentait un ciseau dont il a secret. Devant un public ébahi, le ballon arrivait dans le but vide (90e+1).
Délire dans les tribunes: le public de Stockholm aurait consacré Ibrahimovic roi de Suède sur-le-champ si cela avait été possible. Mais il n'est que septuple Ballon d'or suédois.