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L'entraîneur de football de Montpellier (L1), Rolland Courbis , a été condamné jeudi à 30.000 euros d'amende pour recel d'abus de bien social, pour avoir touché une somme issue des comptes d'une entreprise, lors d'une audience de "comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité".
Lors de l'audience publique d'homologation de la sanction, l'entraîneur a admis avoir touché un prêt de 100.000 euros, constituant l'infraction.
En 2005, un gérant de brasseries avait retiré de la comptabilité de son entreprise 100.000 euros pour les prêter à son ami Rolland Courbis , a précisé le parquet de Marseille. Un abus de bien social, pour lequel Marcel Salerno, ancien président de l'AS Cannes et depuis 2009 président de l'AC Arles-Avignon, club de Ligue 2, a été condamné à 20.000 euros d'amende, a-t-on précisé, ajoutant que la somme avait été remboursée par M. Courbis.
"Voici dix ans, lorsque j'entraînais à Ajaccio, j'ai eu tous mes comptes bloqués pour des raisons fiscales. J'ai alors demandé à un ami, Marcel Salerno, de me prêter de l'argent : 100.000 euros que j'ai depuis bien longtemps remboursés jusqu'au dernier centime. Mais cet ami m'a fait un chèque au nom de sa société et, dix plus tard, on me demande des comptes. OK, si cela doit faire plaisir à tout le monde... Cette affaire est terminée avant même qu'elle n'ait commencé. Je voulais éviter un tapage médiatique inutile. Mais bon, décidément, rien ne me sera épargné", a commenté Rolland Courbis sur le site internet du Midi Libre.
"Je trouve le mot condamnation un peu fort parce que justement, j'ai accepté cette amende de 30.000 ? pour éviter d'aller en correctionnelle. J'ai été condamné dans l'affaire des comptes de l'OM pour recel d'abus de bien sociaux, mais là, franchement, les termes ne sont pas appropriés. Comme je l'ai dit au procureur, je paye ma popularité et ma médiatisation", a-t-il ajouté.
La "comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité" est une procédure, communément appelée "plaider coupable", qui permet au procureur de la République de proposer une peine à une personne reconnaissant les faits qui lui sont reprochés.
La peine, si elle est acceptée par le mis en cause, est ensuite homologuée le jour même en audience publique par un magistrat du siège.