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La parenthèse internationale se referme et le clasico de la Ligue 1 Marseille-PSG, dimanche, peut s'inviter dans les têtes, comme celle de Zlatan Ibrahimovic qui lui a bien servi avec la Suède.
Zinedine Zidane s'est chargé de lancer le match des petites phrases en pronostiquant une victoire 3 à 0 pour Marseille, sa ville natale. Tour d'horizon des joueurs en vue ces derniers jours, côté PSG et côté OM.
. Ibrahimovic forte tête, Silva solide
"Zlatan" est une forte tête et il l'a encore montré durant la trêve internationale. L'icône suédoise a totalement assumé sa bordée d'insultes qui a fait polémique en France: "Je me contrôlais parfaitement. Ça ne change rien que je sois filmé ou pas." A l'issue d'une défaite à Bordeaux (3-2 le 15 mars), le colosse au catogan avait dérapé ("je n'ai jamais vu un tel arbitre", "pays de merde", ajoutant un "putain de trou du cul" à un destinataire non identifié).
Il sera convoqué le 9 avril devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) pour ses propos injurieux. Et son intervention en conférence de presse de avec la Suède ne va donc pas forcément servir ses intérêts -- "Je suis sanctionné à la place de l'arbitre pour des erreurs qu'il a faites" --, même s'il clame toujours son amour de l'Hexagone: "Je me plais bien en France! Tout le reste, c'est des conneries."
Cette tempête médiatique l'obsède-t-elle? Pas vraiment: il a inscrit un doublé contre la Moldavie en éliminatoires de l'Euro-2016 (2-0), avec un but gag -- quand il a renvoyé d'une tête chanceuse un mauvais dégagement du gardien adverse -- et un penalty tiré sans trembler.
Thiago Silva s'est lui montré solide dans ses deux matches amicaux gagnés avec le Brésil, face à la France (3-1, c'est Miranda qui est coupable sur le but des Bleus) et contre le Chili (1-0), où il a montré qu'il pouvait jouer dur (un carton jaune) et n'était pas qu'un défenseur technique.
Blaise Matuidi a eu du mal contre le Brésil (il était titulaire, avant d'être ménagé contre le Danemark), tout comme Salvatore Sirigu et Marco Verratti avec l'Italie contre la Bulgarie en éliminatoires de l'Euro-2016 (2-2).
. Batshuayi marque, Payet rayonne
Michy Batshuayi vit une saison de rêve. Il crève l'écran avec Marseille et a montré le même opportunisme et le même réalisme avec l'équipe nationale de Belgique. En éliminatoires de l'Euro-2016, dans un match facile contre Chypre (5-0) il est entré à un quart d'heure du terme et a fêté sa première sélection par un but rapide sur sa première touche de balle. Une action qu'il a conclu dans les bras de son sélectionneur, Marc Wilmots, ravi de l'entrée de son joker.
Son équipier à l'OM, André-Pierre Gignac, n'avait cette fois pas été appelé par Didier Deschamps contre le Brésil et le Danemark. Il a dû se contenter d'un nul en amical avec l'OM contre Nîmes (2-2) où il a profité d'une passe décisive de Florian Thauvin pour marquer le deuxième but de son équipe (le premier a été inscrit par Thauvin).
Steve Mandanda , titularisé chez les Bleus en l'absence d' Hugo Lloris blessé, a livré un bon match en dépit de la défaite face à la Seleçao au Stade de France. Il a notamment brillé face à Neymar. Le gardien de l'OM n'a rien à se reprocher, ayant plutôt été desservi par sa défense.
Dimitri Payet est lui entré pour les huit dernières minutes de France-Brésil, avant d'être titularisé contre le Danemark. Le Réunionnais s'est montré particulièrement à l'aise dans le rôle du meneur de jeu. Passes en profondeur, frappe enroulée: l'ancien joueur de Saint-Etienne, où avait lieu le match des Bleus contre les Danois, a sorti toute sa panoplie pour offrir sa plus belle prestation en bleu.