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© AFP/Jacques Demarthon
Le manager du PSG Leonardo à l'issue de son audition devant la commission de discipline de la LFP, le 30 mai 2013 à Paris
Le manager du PSG Leonardo s'est déclaré "content d'avoir pu m'expliquer" devant la Commission de discipline de la LFP, jeudi, alors que l'avocat de l'arbitre bousculé lors du match PSG-Valenciennes a estimé que son geste était "volontaire".
"Je suis content d'avoir pu être entendu. J'ai raconté ce que j'ai vécu. Maintenant, j'attends sereinement la décision", a affirmé Leonardo, arrivé à la commission vers 18h30 au volant de sa voiture avant de repartir deux heures plus tard.
Le verdict est attendu dans la soirée, la commission étant en train de délibérer. Leonardo risque jusqu'à un an de suspension ferme.
"On avait des choses à dire. C'est pour ça que je suis content d'avoir pu m'expliquer, d'avoir donné ma vision de tout ça. Je crois que c'était important", a ajouté Leonardo.
Pour l'avocat d'Alexandre Castro, "les images du circuit de distribution interne montrent à l'évidence que la bousculade est volontaire". "L'ensemble des officiels et pas seulement M. Castro, tout le monde dit que la bousculade est volontaire et pas involontaire", a affirmé Me Patrick Anton devant la presse
"D'ailleurs, la première réaction quand vous bousculez quelqu'un involontairement, c'est de faire des excuses et non pas de partir en pestant comme l'a fait Leonardo ce soir là", a-t-il ajouté.
Les faits remontent au 5 mai, à l'issue d'un match PSG-Valenciennes (1-1), où M. Castro avait exclu le défenseur parisien Thiago Silva, qui lui avait posé les mains sur la poitrine.
Lors du retour aux vestiaires, Leonardo, manifestement énervé, avait été filmé par Canal+ semblant donner un coup d'épaule à M. Castro, un geste qui pourrait être qualifié de "bousculade", selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football.
L'article 2.9 de ce barème stipule en effet que: "Est constitutif d'une bousculade, le fait de rentrer en contact physiquement avec une personne et d'effectuer une poussée, afin de le faire reculer ou tomber".
"Les images que l'on a pu voir ne viennent pas contredire ce que l'on voit sur celles du diffuseur (Canal+, NDLR). Son attitude a été assez classe tout en niant les faits. Il a estimé que son passé plaidait pour lui et a dit que ni en tant qu'entraîneur ni en tant que joueur, il n'avait jamais eu d'attitudes excessives. Le problème c'est qu'on peut être un gentleman et puis un moment péter un câble", a conclu l'avocat.