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Laure Boulleau, latérale gauche du Paris SG et de l'équipe de France de football, a été relaxée mercredi par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) après instruction de son dossier, a annoncé son avocat.
La participation de Laure Boulleau au Mondial, cet été au Canada, n'est donc plus menacée. Elle risquait un an de suspension.
Laure Boulleau bénéficie de l'anticipation par l'AFLD de l'application en France du nouveau code mondial antidopage, en vigueur pour les institutions sportives depuis le 1er janvier 2015.
Désormais, le code stipule qu'une procédure pour défaut de localisation ne peut être ouverte à l'encontre d'un sportif que si trois manquements ont été constatés en 12 mois et non plus 18, comme avant.
Or, les trois manquements constatés pour Laure Boulleau s'étalaient sur 15 mois (2 no-show et un oubli de remplissage du formulaire de localisation, le 29 mars 2013, le 25 février 2014 et le 10 juin 2014).
"Considérant (...) qu'au cas présent, les trois manquements à l'obligation de localisation commis par Mme Boulleau ont été constatés (...) sur une période supérieure à un an (...) il n'y a pas lieu d'entrer en voie de sanction à son encontre", écrit l'AFLD dans sa décision.
Cette relaxe apparaît logique au vu de l'audition de la joueuse le 9 avril dernier par le collège de l'agence.
Le rapporteur du collège Patrick Sassoust avait ouvert la voie à une possible sortie par le haut dans ce dossier, évoquant l'application anticipée du nouveau code mondial.
L'avocat de la joueuse, Me Alexis Gramblat, avait logiquement choisi de faire reposer la première partie de sa défense sur ce point, en plus de stigmatiser selon lui des irrégularités dans la procédure concernant les préleveurs de l'agence.
"Dans ce cadre, Mlle Boulleau ne saurait encourir aucune sanction car l'infraction n'est pas constatée", avait-il argumenté.
Lors de cette audition, la joueuse, elle, avait fait profil bas, réitérant sa compréhension de la situation. "J'assume mes erreurs et je les regrette", avait-elle déclaré.