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Le président de la FIFA Gianni Infantino lors d'une interview à l'AFP le 5 octobre 2016 à Zurich
Le président de la Fifa Gianni Infantino, qui s'était prononcé jusque-là pour un Mondial à 40 équipes, a confirmé qu'il défendait une "Coupe du monde à 48 nations qui ouvre plus de chances à plus d'équipes", tout en estimant qu'une "coorganisation entre plusieurs pays" constituait "un point fondamental", dans un entretien exclusif à l'AFP.
La résolution du différend avec la Palestine au sujet des matchs organisés par la Fédération israélienne de football dans les colonies établies par Israël en Cisjordanie constitue "une des priorités" de Gianni Infantino, le président de la Fifa, a-t-il également assuré.
M. Infantino s'est dit "assez content et confiant pour le futur" de la Fifa. "Personne n'est parfait, je suis le dernier à l'être. Mais je suis un travailleur, je ne vole pas, je ne profite pas et je ne triche pas et je ne veux permettre à personne dans cette organisation de le faire", a-t-il poursuivi. La Fifa a été ébranlée par des scandales de corruption à grande échelle depuis mai 2015.
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Le président de la FIFA Gianni Infantino lors d'une interview à l'AFP le 5 octobre 2016 à Zurich
"On peut penser à une Coupe du monde à 48 équipes qui serait en fait un format à 32 équipes, car on a vu que le format idéal c'est 32 équipes", a expliqué M. Infantino. "L'idée serait que les 16 meilleures équipes issues des qualifications se qualifient directement pour la phase de groupe" et que 32 autres équipes disputeraient un match de barrage qui qualifierait chaque vainqueur, a détaillé l'Italo-Suisse.
- 'Décision l'année prochaine' -
"Ca ouvre plus de chances à plus d'équipes. De plus, il n'y a pas d'impact sur le calendrier car ces matchs-là se joueraient avant le Mondial à la place des matchs amicaux. Du point de vue de la promotion du foot, ce serait 16 finales avant de commencer véritablement la phase de groupe, de vrais matchs à enjeu pour déterminer ces 16 équipes", a ajouté M. Infantino qui a été élu sur un programme où il soutenait un passage du Mondial à 32 équipes, format actuel, à un format à 40 équipes.
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Le président de la FIFA Gianni Infantino lors d'une interview à l'AFP le 5 octobre 2016 à Zurich
Le projet de Mondial à 48 équipes "va certainement être discuté les 13 et 14 octobre, lors du prochain Conseil de la Fifa. C'est un projet, c'est une idée, comme la Coupe du monde à 40 qui est encore sur la table avec des groupes de 4 ou de 5 équipes", a encore indiqué le successeur de Joseph Blatter.
"On prendra une décision certainement l'année prochaine, il faudra voir quel va être l'impact pour le football au niveau mondial", a-t-il encore indiqué. Dans un format à 48 équipes, "les pays qui se qualifient toujours n'ont aucun souci, tous ceux qui se qualifient une fois sur deux ou sont à la limite auront alors la possibilité de se qualifier pour le tournoi".
- Changer la culture -
Si certains observateurs ont évoqué une baisse du niveau sportif lors du denier Euro en France élargi à 24 équipes, M. Infantino, ancien N.2 de l'UEFA, juge lui qu'un Mondial à 48 équipes apporterait "une hausse du niveau sportif, car avec un match de barrage les meilleurs passent. On parle beaucoup de cette baisse du niveau sportif, à mon avis le niveau sportif de l'Euro n'était pas moins bon, au contraire. Il y avait des équipes, on n'imaginait pas qu'elles étaient si fortes, le niveau était très élevé".
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Gianni Infantino lors de son discours pendant le congrès de la FIFA le 26 février 2016 à Zurich
Elu en février dernier pour succéder au Suisse Blatter contraint au retrait en raison du pire scandale de corruption ayant touché la Fifa, l'ancien bras droit de Michel Platini a souligné le travail réalisé "avec la nouvelle secrétaire générale de la Fifa Fatama Samoura, comme le développement du football féminin" et l'intégration d'anciens joueurs comme Zvonimir Boban , secrétaire général adjoint, ou Marco Van Basten à la direction du développement technique.
"J'ai été élu sur un programme de réformes, je crois beaucoup en ces réformes et en leur mise en place", a souligné M. Infantino, se félicitant des mesures prises dans le cadre de "la bonne gouvernance, la transparence dans les flux financiers. Il y a encore du travail à faire évidemment, mais je suis assez content et confiant pour le futur".
Revenant sur les accusations portées contre lui lors de ses premiers mois de mandat -- il avait été blanchi par la commission d'éthique -- M. Infantino a expliqué que "l'on peut changer la Fifa si on change la culture. Il y a des personnes à qui ces changements n'ont pas plu et m'ont attaqué ainsi que l'organisation".