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© AFP/Valery Hache
Un supporteur suspendu dans le vide à la suite des échauffourées entre Stéphanois et Niçois à l'Allianz Riviera, avant Nice-Saint-Etienne le 24 novembre 2013
Six supporteurs stéphanois et un niçois comparaissaient jeudi devant le tribunal correctionnel de Nice pour des violences avant un match entre leurs deux clubs de football (L1), à Nice le 24 novembre.
Ces violences avaient fait huit blessés parmi les stadiers et entraîné la dégradation de quelque 200 sièges dans le stade flambant neuf de l'Allianz Riviera.
Le procès avait été renvoyé le 5 décembre dernier à la demande des avocats des six Stéphanois qui souhaitaient avoir plus de temps pour préparer leur défense.
Dans l'attente du procès, un supporteur stéphanois et le Niçois, déjà interdits de stade, avaient été placés sous mandat de dépôt. Les cinq autres prévenus, placés sous un strict contrôle judiciaire, comparaissent libres.
Les sept hommes, âgés de 19 à 26 ans, ont reconnu des violences et/ou dégradations au sein de l'enceinte sportive.
"Je souhaite que mon client soit libéré et bénéficie d'une peine juste", a déclaré en marge de l'audience Franck de Vita, avocat du Niçois. "Pour moi, c'est avant tout le procès des Stéphanois".
La Ligue professionnelle de football s'est constituée partie civile, tout comme la ville de Nice, notamment pour "préjudice d'image".
De nombreux fonctionnaires de police sécurisaient jeudi les abords et l'intérieur du palais de justice. Le public voulant assister à l'audience était fouillé à l'entrée, a constaté une journaliste de l'AFP.