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Le monde des transferts de la planète football ne connait pas la crise avec un niveau record de 4,1 milliards de dollars (3,6 millions d'euros) en 2014, l'Angleterre restant le plus gros investisseur et les Brésiliens les joueurs les plus convoités, selon un rapport de la Fifa publié mercredi.
. Et un nouveau record !
Le montant global des transferts de joueurs professionnels a donc connu une hausse de 2,1% en 2014 à 4,1 mds USD par rapport à 2013 (3,98 mds USD), et progresse sur un rythme annuel de 3,4% depuis 2011, selon les chiffres de Fifa TMS, filiale de l'instance mondiale du foot et qui enregistre sur sa plateforme numérique tous les transferts internationaux entre clubs. En 2014, un total de 13.090 joueurs ont donc été transférés dans le monde pour une somme globale de 4,1 mds USD, qui couvre les montants échangés entre clubs mais qui ne comprend pas les commissions versées aux agents (236 millions de dollars). "Il y a toujours une concentration des transferts en Europe qui reste de loin le premier marché avec 87% des dépenses", explique Mark Goddard, le directeur général de Fifa TMS. Les transferts entre clubs européens représentent 78% des investissements globaux, suivie de l'Amérique du Sud et de la zone Asie.
. Les Anglais les plus dépensiers
Les clubs anglais restent les plus gros investisseurs, avec 1,17 mds USD dépensés en 2014, "ce qui représente plus du quart des dépenses mondiales", précise M. Goddard. "L'Angleterre a dépensé plus du double de l'Espagne, deuxième plus gros marché", ajoute-t-il.
Dans le même temps, l'Espagne est le pays qui a vendu le plus de joueurs, avec des recettes record de 667 M USD en 2014 (contre 584 M USD en 2013), devant l'Angleterre (523 M USD) et le Portugal (435 M USD).
L'année 2014 a vu pour la première fois la Chine entrer dans le Top 10 des principaux investisseurs, avec 100 M USD investis par ses clubs.
. Les Brésiliens les plus convoités
Malgré leur échec au Mondial à la maison, les footballeurs brésiliens restent les plus convoités de la planète, représentant 1.493 transferts et 468 M USD d'investissement et 11% du total des transferts dans le monde. Mais le nombre de transferts de Brésiliens a baissé sur un an. Ils devancent les Argentins (801) puis les joueurs du Royaume-Uni (596, +22%) et les Français (507, +18%). Ainsi parmi les plus gros transferts de l'année écoulée figure celui du défenseur brésilien David Luiz qui a quitté Chelsea pour le PSG pour environ 50 M EUR. Le défenseur français Eliaquim Mangala est devenu lui le défenseur le plus cher du monde en quittant le FC Porto pour Manchester City pour quelques 54 M EUR. Selon le rapport, les joueurs qui ont le plus bénéficié de l'effet Mondial sont ceux du Costa Rica, qui ont atteint pour la première fois les quarts de finale, dont le gardien Keylor Navas qui a signé au Real Madrid.
. Dépenses des clubs français divisées par deux
Les dépenses des clubs français sont passées de 421 M USD en 2013 à 222 M USD en 2014, principalement en raison de la règle du fair-play financier, qui a concerné notamment le PSG et Monaco, les plus gros investisseurs récents, mais aussi du fait d'impôts et de charges sociales élevées, avance l'étude. Ainsi Monaco n'a dépensé que 5 M USD en transferts en 2014 pour 150 M USD de ventes de joueurs. Sur 2012 et 2013, l'ASM avait recruté pour 202 M USD. De son côté le PSG, qui avait dépensé 538 M USD entre 2011 et 2014, n'a pu, en vertu des obligations de l'UEFA, recruter qu'un seul joueur à l'été 2014, David Luiz.