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Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa, a affirmé mercredi sur France Info qu'il n'avait "aucun reproche" à se faire alors que le New York Times l'avait accusé mardi d'avoir transféré 10 millions de dollars sur des comptes gérés par l'ex vice-président de l'organisation Jack Warner.
"Je n'ai aucune raison de dire que je ne devrais pas rester secrétaire général, je n'ai aucune responsabilité, je n'ai aucun reproche à me faire, je n'ai pas à me justifier d'être innocent", a déclaré le Français.
"J'ai toujours dit que j'étais le secrétaire général de +Sepp+ Blatter, il y aura un nouveau président de la Fifa début 2016, en général, un président choisit son secrétaire général", a-t-il ajouté à propos de son propre avenir.
"A un moment donné, suite à une décision du gouvernement sud-africain, la Fifa a reçu une lettre qui demandait de retirer du budget du comité d'organisation du Mondial-2010 une somme de dix millions de dollars, pour que cela serve à au programme Diaspora Legacy, a-t-il expliqué. Ce fonds devait être managé par le président de la Concacaf Jack Warner, cela a donc été envoyé sur les comptes indiqués par Jack Warner."
"Je n'ai pas le pouvoir d'autoriser un paiement, surtout un paiement de dix millions, surtout quand ils viennent d'un autre compte que la Fifa, a-t-il développé. Cette lettre part au président de la commission des finances, suivi du fait que les Sud-Africains confirment la décision de retirer dix millions, et que Jack Warner, qui était vice-président de la commission des finances, accepte. Le visa de Julio Grondona (président de la commission des finances) a été mis, et cela a été validé."
"Ce n'est pas l'argent de la Fifa, je ne vois pas quel est mon rôle dans une histoire de corruption, a-t-il ajouté. Je venais d'être nommé secrétaire général de la Fifa en 2007, je ne comprends pas le raisonnement, où et comment j'ai été mis en cause pour une histoire de corruption. On a été juste au milieu pour effectuer un versement validé par le président de la commission des finances de la Fifa."
Jack Warner, ancien vice-président trinidadien de la Fifa, dont le nom est cité dans plusieurs affaires de corruption, est visé par un avis de recherche d'Interpol à la demande du FBI américain.