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Ils sont huit candidats à postuler pour la présidentielle Fifa le 26 février, mais ne partent pas tous à égalité en termes de soutiens et d'image, entre Infantino poussé par l'UEFA, Platini fragilisé, Sexwale et son profil neuf, ou le cheikh Salman décrié.
. Les têtes d'affiche
Gianni Infantino (ITA/SUI)
Age: 45 ans
Fonction: secrétaire général, soit N.2, de l'UEFA.
Points forts: ce juriste italo-suisse polyglotte a su cultiver jusqu'ici les réseaux en Europe auprès des clubs et des instances politiques (hors foot) du vieux continent.
Points faibles: connu seulement du grand public comme l'homme chauve qui préside au tirage au sort de la Ligue des champions, il devra convaincre qu'il ne défend pas seulement les intérêts de l'UEFA dont il incarne l'administration.
Cheikh Salman (BRN)
Age: 49 ans
Fonction: Président de la Confédération asiatique, vice-président de la Fifa.
Points forts: homme d'affaires à poigne, il cultive des liens avec l'influent cheikh koweïtien Ahmad al Fahad al Sabah, considéré comme un faiseur de rois au sein de la Fifa.
Points faibles: objet de vives critiques de la part d'organisations de défense des Droits de l'Homme pour son rôle, qu'il réfute, dans la répression du soulèvement démocratique de 2011 au Bahreïn.
Tokyo Sexwale (RSA)
Age: 62 ans
Fonction: président du comité de surveillance de la Fifa pour Israël/Palestine.
Points forts: compagnon de prison de Nelson Mandela, brillant orateur, il apparaît comme l'homme neuf réclamé par beaucoup, loin des scandales de la Fifa.
Points faibles: peu de réseaux au sein du foot mondial, alors que ce sont les 209 fédérations membres de la Fifa qui élisent le président.
. Le cas épineux
Michel Platini (FRA)
Age: 60 ans
Fonction: président de l'UEFA, vice-président de la Fifa.
Points forts: une aura mondiale de légende du foot, triple Ballon d'Or, un bilan fort à la tête d'une UEFA aux allures de super-puissance sous son règne.
Points faibles: une image ternie par ce paiement controversé de 1,8 M EUR par Joseph Blatter en 2011 pour un travail de conseiller achevé en 2002, et un très mauvais signal jeté sur ses chances d'être blanchi avec la candidature d'Infantino, soutenu par l'UEFA.
. Les sans grades
Prince Ali (JOR)
Age: 39 ans
Fonction: président de la fédération jordanienne
Points forts: soutenu par l'UEFA à l'époque, le demi-frère du roi Abdallah avait poussé au 2e tour Sepp Blatter le 29 mai dernier, avant de se retirer.
Points faibles: il n'a pas l'appui de la Confédération asiatique, n'a plus celui de l'UEFA et manque de charisme.
Jérôme Champagne (FRA)
Age: 57 ans
Fonction: conseiller à la Fédération palestinienne, entre autres.
Points forts: diplomate de formation, le Français connaît la Fifa pour y avoir été secrétaire général adjoint.
Points faibles: outre un manque de notoriété, il a l'étiquette d'un candidat qui plaît à Blatter.
David Nakhid (TRI)
Age: 51 ans
Fonction: directeur d'une académie de foot au Liban
Points forts: l'ex-capitaine de Trinité-et-Tobago, qui a notamment évolué aux Grasshoppers Zurich, n'est pas issu du sérail de la Fifa.
Points faibles: il souffre d'un manque de visibilité et passe pour un candidat téléguidé par le clan Blatter.
Musa Bility (LBR)
Age: 48 ans
Fonction: président de la fédération libérienne
Points forts: lui non plus n'est pas lié à l'appareil Fifa actuellement décrié.
Points faibles: la Confédération africaine de foot lui avait refusé son soutien au tout début de sa campagne, il n'a pas de surface internationale, ni de passé politique comme Sexwale.