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L'élection du prochain président de la Fifa doit avoir lieu le 26 février 2016, comme prévu, pour ne pas générer d'"instabilité", a plaidé mercredi le Prince Ali, l'un des candidats à la succession du président démissionnaire Joseph Blatter.
Le comité exécutif d'urgence de la Fifa prévu mardi 20 octobre, programmé après la suspension pour 90 jours du Suisse Sepp Blatter, pourrait se pencher sur cette hypothèse d'un report de la date de l'élection du prochain patron du football mondial.
"Face à cette crise de la Fifa qui s'aggrave, l'institution doit aller de l'avant, au delà d'une direction intérimaire (NDLR: actuellement assurée par le patron du football africain, le Camerounais Issa Hayatou), et élire un président qui soit responsable de ses actes", a indiqué le Jordanien, ancien vice-président de la Fifa, dans un communiqué.
"Reporter la date de l'élection ne ferait que reporter les changements nécessaires et générer une instabilité supplémentaire", ajoute le Prince Ali, l'un des candidats officiels à la succession de Blatter, aux côtés notamment de Michel Platini , le président de l'UEFA, lui aussi suspendu 90 jours, pour ce versement de 1,8 million d'euros reçus de Blatter en 2011 pour des travaux de conseiller effectué près de dix ans auparavant, de 1999 à 2002.
"Cela signifierait pour le monde que la Fifa n'a pas retenu les leçons et que ces mêmes accords en coulisses qui ont discrédité la Fifa continuent", poursuit le Prince Ali.
- Tokyo Sexwale se déclarera-t-il ? -
Avec les suspensions de Michel Platini pour 90 jours (à titre conservatoire) et du Sud-Coréen Chung Mong-joon pour six ans ferme, annoncées le 8 octobre, ce sont les deux candidats favoris à la succession de Blatter qui sont désormais en grandes difficultés. Et le Prince Ali, qui avait contraint Sepp Blatter à un second tour lors de la dernière élection, le 29 mai, semble maintenant l'un des concurrents les mieux placés.
Les autres candidats déclarés à la succession du Valaisan de 79 ans, qui avait démissionné le 2 juin, quatre jours après sa réélection à un cinquième mandat, sont Zico, l'ancien meneur de jeu du Brésil et Musa Bility, le président de la Fédération libérienne de football.
David Nakhid, ancien capitaine de la sélection de Trinidad-et-Tobago, ou encore Segun Odegbami, ancien capitaine de la sélection du Nigeria, ont fait savoir leur envie de concourir, sans avoir jamais officialisé leurs candidatures, alors qu'approche la date du 26 octobre, dernier délai pour entrer officiellement en lice.
Parmi les outsiders non déclarés, il faut mentionner le Sud-Africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de cellule de Nelson Mandela, nommé récemment à la tête du Comité de surveillance de la Fifa pour Israël et la Palestine. Non candidat officiellement, il a reçu le soutien de Franz Beckenbauer, et il pourrait correspondre au profil du postulant idéal défini par Thomas Bach, le patron du Comité international olympique (CIO), qui a souhaité un "candidat extérieur crédible et de haute intégrité".