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En pleine crise sur la succession du président Joseph Blatter, les membres de la commission des réformes de la Fifa sont réunis depuis vendredi à Berne pour étudier des propositions de réformes visant à restaurer la crédibilité d'une institution mal en point.
Cette réunion, qui se terminera dimanche, intervient alors que le président démissionnaire et l'un des candidats à sa succession, Michel Platini , ont été suspendus 90 jours.
"La réunion de la commission a débuté vendredi matin à l'hôtel Bellevue de Berne", a indiqué un porte-parole de la Fifa.
Une première réunion de cette commission présidée par l'avocat suisse François Carrard s'était tenue dans ce palace de la capitale fédérale suisse début septembre et une troisième et dernière réunion est programmée en novembre. "Cette ultime réunion visera à consolider les propositions qui seront présentées au comité exécutif de la Fifa" programmé les 2 et 3 décembre, a précisé mardi la Fifa dans un communiqué.
La création de cette commission avait été annoncée le 20 juillet par M. Blatter.
Sa présidence a été confiée à M. Carrard, ancien directeur général du Comité international olympique (CIO) qui avait dirigé en 1999 le processus de réformes de la gouvernance du CIO alors en proie à un scandale de corruption lié à la candidature de Salt Lake City pour les jeux Olympiques d'hiver 2002.
Mais si la commission du CIO comptait des experts indépendants comme l'avocat et ancien ministre français de la Justice Robert Badinter ou l'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, la commission de la Fifa compte elle 12 membres désignés par ses six confédérations, et donc pour la plupart issus de la famille du football, comme Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA ou le Koweïtien, Sheikh Al Sabah, membre du comité exécutif de la Fifa et du CIO.
Parmi les propositions qui pourraient être formulées figurent la limitation du cumul des mandats du président, proposition rejetée par la Fifa en 2014, plus de transparence sur les rémunérations dont celle du président, la mise en place d'enquêtes d'éthique centralisées sur les membres du comité exécutif et une réforme des structures de la Fifa, afin de davantage contrôler le comité exécutif.
Ces propositions seront ensuite soumises au congrès de la Fifa, le 26 février, lors duquel un nouveau président doit être élu.