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Le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Joseph Blatter a réitéré dimanche sur la chaîne BeIN Sport, qu'il était favorable à un Mondial-2022 au Qatar en fin d'année, en hiver, et démenti que le football soit responsable de la mort des ouvriers sur les stades au Brésil.
Il a aussi rappelé son opposition à la vidéo et souligné que la fédération française devait laisser les joueuses de football le désirant évoluer avec un voile.
"La meilleure date serait la fin d'année. Il faut quand même rester un peu réaliste. Pour moi, si on change et on va changer, parce qu'on ne peut pas jouer en été, bien que le Qatar insiste, on doit jouer en hiver à la fin de l'année", a affirmé M. Blatter.
Depuis que le Qatar a été désigné comme pays organisateur, une polémique est née sur la date de la compétition. Les températures semblent trop élevées en été et la période hivernale pose des problèmes de calendrier.
Il a aussi commenté les sept décès intervenus dans la construction des stades pour le Mondial-2014 au Brésil. "L'organisation du travail est mal faite (...) Ce n'est pas à cause du football. Les grandes entreprises, allemandes et françaises surtout, sont responsables", a-t-il jugé.
- 'pas le choix' -
Interrogé sur le port du voile par les joueuses -autorisé par la Fifa-, il s'est montré ferme vis à vis de la fédération française: "La fédération (française) de football fait partie de la Fifa. L'International Football Association Board sont les gardiens de la loi du jeu. Si les gardiens de la loi du jeu disent que les filles peuvent porter un voile, la fédération française ne peut pas dire que non".
"Ils n'ont pas le choix", a-t-il conclu sur ce dossier.
Il a aussi réaffirmé sa position contre le recours à la vidéo: "Je suis férocement conservateur en ce qui concerne la vidéo. La vidéo durant le match, ça va changer le flux du jeu. La grandeur du football, c'est de jouer 90 minutes sans arrêts de jeu. Il faut vivre avec les erreurs humaines. Le jeu est humain".
Enfin, M. Blatter, en poste depuis 1998 et qui pourrait briguer un nouveau mandat en 2015 face à Michel Platini , n'a pas voulu s'étendre sur le président de l'UEFA.
"Il a été mon adjoint technique, ma +conscience technique+ (...) Il est un bon dirigeant pour diriger l'Union européenne de football (UEFA). Ce n'est pas une sinécure, ce n'est pas facile de diriger" l'UEFA, a-t-il déclaré tout en refusant de répondre à la question +Platini a-t-il les épaules pour devenir président de la Fifa+.
"Je ne peux pas établir le modèle, tête, épaule, pieds pour le président de la Fifa", a-t-il ironisé.