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© AFP/Patrick Kovarik
François Ponthieu, candidat à la présidence de la FFF, en conférence de presse à Paris, le 7 décembre 2012.
François Ponthieu, candidat à la présidence de la Fédération française de football (FFF), a présenté jeudi les grandes lignes de son programme en insistant sur quatre thèmes: l'éthique, l'arbitrage et les volets socio-économiques et socio-éducatifs du football.
Ancien président de la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) et ex-membre de l'ancien Conseil fédéral, M. Ponthieu sera opposé le 15 décembre au président sortant Noël Le Graët, grandissime favori à sa succession, et Eric Thomas, représentant de l'Association française de football amateur (AFFA), déjà candidat en juin 2011 (0,19% des voix).
"Je me suis engagé dans cette course à la présidence pour une raison très simple, pour les enfants et la mission de service public de la Fédération française de football. La base du football a envie que la Fédération soit plus présente, qu'il y ait plus de concertation et elle veut pouvoir peser sur les décisions", a déclaré M. Ponthieu, qui compte notamment sur sa liste l'ancien international Maxime Bossis .
"Des choses me choquent depuis longtemps, des parents hystériques, des spectateurs violents à longueur de match. Je me suis dit: +soit tu sors du football, soit tu t'engages+. J'ai décidé d'aller au bout de mes idées pour avoir dans dix ans plus de monde, une meilleure ambiance dans les stades et qu'on puisse faire des matches amateurs sans avoir l'impression d'aller à un combat de rues", a-t-il ajouté avant de détailler les quatre axes forts de son programme.
"Il y a d'abord l'éthique, les attitudes sur le terrain", a-t-il précisé. "Il y a l'arbitrage. On ne doit plus accepter la critique et les insultes aux arbitres les samedis sur les terrains professionnels qui se transforment les dimanches au niveau amateur en bagarres. Tout ce qui se fait dans le monde professionnel est démultiplié, imité, magnifié au niveau amateur. Il y a aussi les volets socio-économiques et socio-éducatifs. Je suis convaincu que dans les clubs, il faut proposer autre chose que du football."
"Je ne critique pas Noël Le Graët mais l'ensemble du football, moi le premier", a expliqué M. Ponthieu. "Il y a un problème de mentalité. Tout en haut de la pyramide, on n'a pas assez insufflé l'idée que les comportements racistes et violents sont inacceptables."