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© AFP/Franck Fife
Eric Thomas, président de l'association française de football amateur (AFFA) en conférence de presse à Paris, le 5 décembre 2012
Eric Thomas, président de l'association française de football amateur (AFFA) a présenté mercredi sa liste et son projet pour l'élection du 15 décembre à la tête de la FFF, prônant "l'union sacrée" des professionnels et des amateurs pour "affronter la crise".
Déjà candidat en juin 2011 au nom du "football d'en bas", Eric Thomas, vice-président du club amateur de Montlouis-sur-Loire (Indre-et-Loire), avait obtenu 0,19% des voix face à Noël Le Graët, alors élu, et Fernand Duchaussoy.
Présentant les neuf personnes qui l'accompagnent sur sa liste, M. Thomas a estimé qu'elle était "l'équipe de la France qui s'engage tous les jours pour faire vivre les valeurs du football amateur dans ses principes citoyens, sociaux et éducatifs".
Il a également évoqué la "seule vraie liste qui représente le foot amateur", tout en prônant une "union sacrée des professionnels et des amateurs pour affronter la crise actuelle".
"Nous avons rencontré la semaine dernière les dirigeants de l'UCPF (le syndicat des clubs professionnels, ndlr) et nous avons vu que nous n'étions pas les seuls à faire le constat que ça va mal", a-t-il dit. "Nous voulons devenir partenaire de l'avenir du foot français", a-t-il ajouté.
A ses côtés, pour défendre un projet en 11 propositions, M. Thomas a réuni une équipe formée de dirigeants de clubs amateurs, dont deux femmes, et d'éducateurs, ainsi que d'un joueur professionnel, Johan Liébus, gardien de but à Reims (L2).
Emmanuel Petit , président du comité de soutien mais qui ne fait pas partie de la liste, a de son côté dressé un tableau alarmiste de la situation du football français.
"Je suis issu du monde amateur, qui a été extrêmement important pour moi. Aujourd'hui, le foot amateur se meurt, surtout à travers son bénévolat. Même si la fédé fait des choses bien, il faut ne pas avoir peur de faire des réformes. Il y a des choses que l'on peut changer, avec du courage", a-t-il jugé.
Outre Eric Thomas, Noël Le Graët et François Ponthieu, ancien président de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) et ex-membre de l'ancien conseil fédéral, seront candidats le 15 décembre.