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Guingamp a subi une défaite cruelle jeudi (1-2) sur son terrain face à la Fiorentina, pour la 5e journée d'Europa League, et il lui faudra aller chercher sa qualification en Grèce dans 15 jours.
L'En-Avant a une nouvelle fois livré une prestation digne de la scène européenne pendant 70 minutes, faisant souffrir l'équipe italienne et multipliant les occasions, surtout en deuxième période, alors que la Viola jouait à dix.
C'est maintenant l'enfer du stade de Salonique, vainqueur dans le même temps à Minsk, qui attend Guingamp pour un match couperet, dans 15 jours. Il faudra un match nul au Bretons pour connaître un printemps européen.
Malheureusement pour eux, leur match n'a réellement débuté qu'à la 20e minute, plus de temps qu'il n'en fallait à la Fiorentina - déjà qualifiée, mais venue assurer la première place du groupe - pour démentir ceux qui avait parié sur une démobilisation.
Profitant de deux énormes erreurs de défense, les Italiens, qui avaient laissé Mario Gomez à la maison et Cuadrado sur le banc, se sont retrouvés avec une avance de deux buts avant même la fin du premier quart d'heure.
C'est d'abord Marko Marin qui se trouvait bien seul dans la surface de réparation pour reprendre du plat du pied un service parfait d'Alberto Aquilani (1-0, 6e), puis Elhadji Babacar bien trouvé par Juan Vargas complètement laissé libre de tout marquage par Baissama Sankoh, qui trompait une nouvelle fois le gardien Jonas Lössl (2-0, 13e).
-Douzaine d'occasions franches-
Avec une équipe sans réel avant-centre, puisque c'est le milieu latéral Claudio Beauvue qui occupait ce poste avec Marveaux en soutien, avec Jérémy Pied à gauche et Sambou Yatabaré à droit, Guingamp s'est créé une bonne douzaine d'occasions franches.
Moustapha Diallo de la tête (34e) puis Beauvue, également de la tête (37e) avaient sonné la révolte, mais les Rouge et Noir étaient récompensé sur un coup de pouce de l'arbitre qui sifflait un pénalty pour une faute imaginaire sur Marveaux et expulsait dans la foulée le stoppeur Jose Maria Basanta, incrédule.
Plein de sang-froid, Beauvue prenait le portier roumain Ciprian Tatarusanu à contre-pied (1-2, 44e).
Boosté par ce coup du sort, les Costarmoricains se sont rués à l'attaque.
Beauvue a lui seul a eu cinq occasions nettes, sur un pointu mal cadré, après un service de Marveaux (57e), sur des tir en angle fermé (71e, 73e), sur une détente phénoménale pour devance Tatarusanu (85e) ou sur une frappe trop croisée (85e) aurait pu égaliser.
Mais c'est Yatabaré qui avait l'action la plus dangereuse avec une tête au deuxième poteau qui venait s'écraser sur la transversale (79e).
A la 90e un but était même refusé pour un hors-jeu bien réel de Diallo.