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© AFP/Daniel Roland
La déception des joueurs de Bordeaux, dont Grégory Sertic, après la défaite à Francfort, le 19 septembre 2013
Déjà malmené en championnat (16e), Bordeaux a manqué son entrée sur la scène européenne, dominé sur la pelouse de l'Eintracht Francfort (3-0), jeudi, lors de la première journée du groupe F de l'Europa League.
Menés 3-0 dès la 52e minute, les Girondins ont du lutter à dix durant la dernière demi-heure de jeu après l'expulsion d'Orban pour une faute à l'entrée de la surface de réparation allemande.
Avec le match nul entre le Maccabi Tel Aviv et l'Apoel Nicosie (0-0), le vainqueur de la Coupe de France se retrouve dernier du groupe et cherchera à se rebondir en championnat avec le déplacement dimanche à Lorient.
Pour la première sortie européenne, Francis Gilot avait décidé de laisser des cadres au repos (Sané, Saivet, Mariano...), Obrianiak et Diabaté débutant sur le banc, face à une équipe allemande elle-même privée de plusieurs éléments mais pouvant compter sur le stratège suisse Barnetta, le buteur tchèque Kadlec et la jeune étoile Rode.
Pas vraiment remis de la défaite contre le PSG, les Girondins ont manqué leur entrée sur la pelouse où la France avait battu le Brésil en quarts de finale du Mondial-2006.
Un dégagement de la tête manqué par Bréchet et l'international tchèque Kadlec en profitait pour ouvrir la marque (4e), son 4e but en 4 matches sous ses nouvelles couleurs. Un malheur ne venant jamais seul, Barnetta servait Russ abandonné par Poko et c'était le 2-0 après seulement 16 minutes de jeu!
Plombé par cette entame de match catastrophique, Bordeaux a essayé de réagir mais a manqué de réalisme. L'équipe de Gilot était même sauvée du KO, sauvée par Cédric Carasso qui remportait son duel avec le Japonais Takashi Inui (45e).
De retour avec des velléités offensives (tête de Henrique, 48), les Girondins se faisaient surprendre sur un coup-franc face au but: Djakpa enroulait parfaitement sa frappe pour laisser Carrasso pantois (3-0, 52).
Les entrées de Poudjé et Ben Khalfallah ne changeaient rien à la physionomie de la rencontre.