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© AFP/Bruno Fahy
Les joueurs de Bordeaux à l'entraînement, le 21 novembre 2012 à Bruges (Belgique).
Bordeaux, sur une dynamique très positive en Ligue 1, possède tous les arguments pour valider dès jeudi soir (21h05) son billet pour les 16e de finales de l'Europa League s'il ne perd pas sur le terrain d'une équipe de Bruges revancharde lors de la 5e journée.
Solides et hermétiques, les dauphins de Lyon en France ont pris la bonne vague en novembre après avoir tangué fin octobre, avec quatre victoires de rang (Toulouse, Maritimo, Lorient, Marseille) sans prendre le moindre but, et en affichant un nouvel état d'esprit, plus conquérant.
Mieux, sans aucun blessé à déplorer, les Girondins (2e avec 7 points) disposent de toutes leurs forces vives au moment de retourner au stade Jan Breydel huit ans et demi après leur victoire 1-0 en 8e de finale retour de la Coupe UEFA.
Cela pourrait suffire face à des Belges (3e avec 4 points), laminés 4-0 lors de la journée inaugurale, pour accrocher au moins un nul, synonyme de qualification, mais Francis Gillot et ses hommes restent méfiants.
Leurs craintes: la réaction d'orgueil de leurs adversaires qui possèdent la meilleure attaque de leur championnat (37 buts inscrits en 16 matches) et tournent à deux buts de moyenne à domicile en Europa League (2-0 contre Maritimo, 2-2 contre Newcastle), et le fameux choc psychologique lié au changement d'entraîneur.
L'ancien sélectionneur Georges Leekens ayant été débarqué début novembre après quatre défaites consécutives, le club flamand (5e à 9 pts d'Anderlecht) a en effet confié la semaine dernière sa destinée à l'Espagnol Juan Carlos Garrido, ancien de Villarreal, à raison si l'on juge par la victoire ramenée de Waasland-Beveren (6-2) ce week-end.
"J'ai des amis en Belgique qui m'ont dit que Bruges était à la dérive. Avec le nouvel entraîneur, cela va rebooster tout ça. On s'attend à un match revanche, d'autant plus que l'on a gagné 4-0 à l'aller", estime Gillot.
© AFP/Bruno Fahy
Les joueurs de Bruges à l'entraînement le 21 novembre 2012 à Bruges (Belgique).
S'il devait plier (à condition que ce soit par moins de quatre buts d'écart), Bordeaux garderait toutefois son destin en main avec la réception décisive, début décembre, de Newcastle, probablement déjà qualifié.
Avec la perspective du match délicat à venir à Montpellier dimanche prochain en L1, ce déplacement dans la +Venise du Nord+ a donc incité Gillot à effectuer quelques roulements avec les mises au repos de Ludovic Obraniak, sollicité par ailleurs par sa sélection polonaise, et de Yoan Gouffran, meilleur buteur du club (10 buts toutes compétitions confondues).
Du coup, Grégory Sertic mais aussi Florian Marange (absents contre l'OM), pourraient débuter, alors que devant, Cheick Diabaté et David Bellion auront une belle carte à jouer pour venir troubler la hiérarchie aquitaine.