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© AFP/Paul ELLIS
L'ailier de Leicester et l'équipe Espoirs d'Angleterre, Demarai Gray, le 17 avril 2017 à Leicester
La Suède parviendra-t-elle à conserver son titre ? Vainqueur surprise lors du précédent CHAMPIONNAT D'EUROPE Espoirs, elle défend sa couronne à partir de vendredi en Pologne face à de très sérieux prétendants, l'Angleterre, l'Allemagne, le Portugal ou l'Espagne.
Dès le match d'ouverture, qui oppose vendredi (18h00 françaises) le tenant du titre à l'Angleterre, le challenge suédois risque d'être corsé. La sélection aux Trois Lions se présente en effet à l'Euro avec de belles promesses du football anglais, comme l'ailier de Leicester Demarai Gray, les milieux James Ward-Prowse (Southampton) ou Nathaniel Chalobah (Chelsea), les défenseurs Dominic Iorfa (Wolverhampton) ou Calum Chambers (Middlesbrough), le gardien Jordan Pickford (Sunderland).
Or la sélection suédoise a changé de génération, et les grands acteurs de son sacre en 2015, comme l'avant-centre John Guidetti ou le défenseur fraichement acheté par Manchester United Victor Lindelöf, ne sont plus là pour défendre leur premier titre dans la compétition, gagné aux tirs au but face au Portugal.
Les deux sélections les plus titrées en Euro-Espoirs, l'Italie (1992, 1994, 1996, 2000, 2004) et l'Espagne (1986, 1998, 2011, 2013), font partie des mieux armées pour lui ravir son titre. Les deux équipes, versées dans deux groupes difficiles, ont elles aussi de jolis potentiels disponibles à chaque ligne.
Les recruteurs européens, friands des compétitions de jeunes, se presseront sans doute pour assister aux deux chocs de la phase de poule, celui qui opposera l'Espagne au Portugal (groupe B) le 20 juin à Gdynia, et celui qui mettra aux prises l'Italie et l'Allemagne (groupe C) le 24 à Cracovie.
S'y affronteront, pêle-mêle, des jeunes déjà stars du championnat italien, les Milanais Gianluigi Donnarumma et Manuel Locatelli, l'attaquant de Sassuolo Domenico Berardi, celui de la Fiorentina Federico Bernardeschi. Des Espagnols déjà incontournables dans leurs clubs, Jose Gaya (Valence), Hector Bellerin (Arsenal), Saul Niguez (Atletico Madrid), Inaki Williams (Athletic Bilbao), ou révélés cette saison au plus haut niveau, comme Marco Asensio, buteur en finale de la Ligue des champions avec le Real Madrid.
L'Allemagne, même privée de nombreux joueurs appelés par Joachim Löw pour disputer la Coupe des confédérations avec l'équipe A (Niklas Süle, Julian Brandt, Leon Goretzka, Joshua Kimmich, Leroy Sané...), reste compétitive avec quelques beaux potentiels, comme Max Meyer, Mahmoud Dahoud, Serge Gnabry. Enfin le Portugal de Gonçalo Guedes (Paris SG), Ruben Neves (FC Porto) ou Francisco Geraldes (Sporting) pourra s'appuyer sur l'expérience du tout jeune Renato Sanches, qui a gagné l'Euro-2016 avec les grands l'été dernier.
Bref, le casting laisse a priori assez peu d'espace pour une présence en finale, le 30 juin à Cracovie, du tenant du titre suédois. En même temps, personne ne le voyait s'imposer deux ans plus tôt face au Portugal de William Carvalho, Bernardo Silva, Joao Mario et Raphael Guerreiro...
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