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© AFP/JACK GUEZ
Le milieu de terrain de l'équipe d'Espagne Thiago Alcantara (au centre) fête un but avec ses coéquipiers le 18 juin 2013 à Jérusalem
L'Espagne, portée par un Thiago Alcantara auteur d'un triplé, a donné une leçon à l'Italie en finale de l'Euro Espoirs (4-2) mardi à Jérusalem, gagnant son deuxième titre européen consécutif, comme la "Roja" à Kiev à l'Euro-2012.
Les "grands" d'Espagne avaient humilié l'Italie (4-0) à Kiev pour leur deuxième Euro consécutif. A Jérusalem, la "Rojita" (petite Roja) a donc copié son aînée en s'amusant aux dépens des futurs cracks de la Nazionale.
Les Espagnols empochent leur 4e Euro Espoirs. Morata (Real Madrid) devient meilleur buteur du tournoi (4 buts en Israël, aucun en finale).
Et les techniciens de l'UEFA ne devraient pas trop se creuser la tête pour désigner le meilleur joueur du tournoi après le match du capitaine espagnol et milieu de Barcelone, Thiago Alcantara, 22 ans.
Il y a deux ans, en finale de l'Euro Espoirs, le 2e but de la victoire des Espagnols contre la Suisse (2-0) avait été signé par un certain... Thiago Alcantara, à la 81e minute.
A Jérusalem, il n'a pas eu à attendre la fin du match pour marquer. Morata s'est très vite mué en passeur pour son capitaine, buteur de la tête, oublié par la défense de la "Nazionale junior" (1-0, 6e).
Spectacle
Les Italiens étaient-ils assommés? Pas du tout. Immobile -qui porte bien mal son nom- , à la réception d'une longue ouverture de Bianchetti, a contrôlé dans la course du pied droit avant de tromper De Gea d'un bijou de ballon piqué (1-1, 10e).
Ce but était un petit évènement: l'Espagne n'avait pas encaissé de but jusqu'alors dans cet Euro en Israël.
Mais sur un centre long de Koke, Thiago Alcantara, d'un enchaînement digne d'un vieux renard des surfaces, a contrôlé de la poitrine avant une puissante reprise du gauche (2-1, 31e).
Et qui tira le penalty après une faute de Donati sur sur Tello? Thiago Alcantara bien sûr, qui ne trembla pas pour son triplé (3-1, 38e).
En seconde période l'Italie a concédé un autre penalty (faute de Regini sur Montoya), transformé cette fois par Isco (4-1, 66e).
Et Borini a évité la correction totale (4-2, 80e).
L'Italie pourra regretter ses approximations défensives. Dommage, car dans le jeu elle a montré de belles choses.
Plus globalement, Espagne et Italie peuvent envisager l'avenir sereinement avec leurs relèves, au regard du spectacle, surtout en première période.
Les spectateurs, à Jérusalem ou devant leurs télés, retiendront la "Madjer" ratée de peu par Koke (19e) ou encore le duel Florenzi-De Gea gagné par le gardien de Manchester United d'un joli réflexe (25e).