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© AFP/Lionel Bonaventure
Le président de l'UEFA Michel Platini
(g) et le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, le 23 octobre 2012 à Paris.
Les membres du comité de pilotage de l'Euro-2016 de football ont tenu mardi, à l'issue de leur première réunion à Paris, à rassurer sur le calendrier de construction ou de rénovation des stades retenus pour la compétition, notamment ceux de Lens et Lyon.
"L'Euro-2012 est terminé, Vive l'Euro-2016" a lancé Michel Platini , président de l'UEFA, en préambule d'une conférence de presse réunissant les "pilotes" de l'Euro: lui-même, Jacques Lambert, président de la société organisatrice Euro-2016 SAS et Noël Le Graët, président de la fédération française, pour la partie sportive; la ministre des sports Valérie Fourneyron et le président du club des villes hôtes Maurice Vincent, maire de Saint-Etienne, représentants de l'Etat et des collectivités.
Actualité oblige, c'est le dossier des stades qui a occupé l'ordre du jour. Au lendemain du début des travaux de terrassement sur le site du futur Stade des Lumières de Lyon, Noël Le Graët a été catégorique: "Lyon va se faire. C'est un (stade) indispensable au football français. Je suis vraiment heureux du démarrage des travaux et je pense qu'il sera livré dans les temps" (soit mi-2015 comme annoncé par Jean-Michel Aulas, le patron de l'Olympique Lyonnais, maître d'oeuvre du seul projet entièrement privé).
"Lens semble se remettre dans la course, la Région a repris le dossier et devrait livrer un stade plus complet", a poursuivi le patron de la FFF estimant par ailleurs que les huit autres sites (Lille, Bordeaux, Nice, Marseille, Parc des Princes à Paris, Stade de France à Saint-Denis, Saint-Etienne et Toulouse), ne posaient "aucun problème".
© AFP/Jeff Pachoud
Vue du site de construction du Stade des Lumières de Lyon, où les travaux viennent tout juste de débuter, le 22 octobre 2012 à Décines, près de Lyon.
Sans surprise, Michel Platini a validé cette thèse optimiste: "La FFF n'a que le problème des stades à gérer, elle les livrera", a-t-il dit, précisant que la liste définitive des villes hôtes devait être arrêtée pour le comité exécutif de l'UEFA du 24 janvier.
L'UEFA devrait entériner prochainement également le choix des sites des tirages au sort de la compétition, soit Nice pour celui des éliminatoires, en mars 2014, et le Palais des Congrès de la Porte Maillot à Paris pour celui de la phase finale, en décembre 2015, ainsi que le site du centre principal des médias, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, toujours à Paris.
Pour le reste, le comité de pilotage, réuni pour la seconde fois depuis son installation en avril 2011 à une époque où ni Valérie Fourneyron, ni Noël Le Graët, ni Maurice Vincent n'étaient aux affaires, a fait un tour d'horizon de ce que devait être, dans l'esprit, l'Euro-2016.
"C'est l'occasion de montrer notre qualité d'accueil, de rassembler la nation, de construire un héritage, d'avoir un impact sur nos territoires et d'inspirer notre jeunesse", a lancé la ministre, paraphrasant le slogan des JO de Londres.
Cet Euro un peu particulier, Michel Platini , vainqueur de la compétition avec les Bleus en 1984, tient également à en faire une "fête pour les Français, pour les touristes. Il y a des moyens de montrer la belle France que l'on a" s'est-il enthousiasmé. "Mais attention, en Ukraine et en Pologne, on en a bavé mais à l'arrivée ça a été un succès au delà de toutes les attentes. On a mis la barre très haut."