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Dix-sept supporters croates ont été arrêtés pour des violences commises lors du match Italie-Croatie (1-1) dimanche à Milan dans le cadre des qualifications pour l'Euro-2016, a-t-on appris lundi de source policière.
La police a procédé à deux vagues d'arrestations. Elle a retenu au stade dimanche soir des responsables de jets de fumigènes sur la pelouse et vers les tribunes, qui avaient provoqué une interruption du match longue de dix minutes.
D'autres supporters croates ont été arrêtés pour des violences hors du stade : jets de projectiles et de fumigènes vers les forces de l'ordre et les spectateurs qui quittaient l'enceinte après la partie.
Dimanche soir, le sélectionneur de la Croatie Niko Kovac avait présenté ses excuses en conférence de presse : "Je suis déçu par le comportement de nos tifosi, cela était déjà arrivé en Suisse. Je veux m'excuser auprès de tout le monde, je me suis déjà excusé sur le terrain" auprès des joueurs et de l?encadrement italiens.
Lundi soir, la Fédération croate de football a pour sa part dénoncé, à Zagreb, le comportement de ce groupe de supporters, à l'origine des jets de fumigènes et de "cris racistes et fascistes" pendant le match.
Ils "ont mis en danger la sécurité des joueurs et des spectateurs, et ont dégoûté toute l'Europe du football", lit-on dans un communiqué.
La Fédération a également appelé la justice locale à poursuivre les hooligans qui ont participé aux incidents et invité le gouvernement et les institutions concernées à "mener une action énergique et déterminée" contre ce fléau.
Le sélectionneur croate ne pense pas que son équipe risque de perdre devant la commission de discipline de l'UEFA le point glané dimanche à San Siro. "Le match est allé à son terme, le résultat restera comme ça, a estimé Kovac. Il y aura sûrement des sanctions, mais je ne peux pas dire lesquelles, il faudra analyser les événements."
La Croatie risque une sanction d'un à deux matches disputés à huis clos. L'Italie encourt elle une amende pour défaut de sécurité.