Happy Birthday : |
© AFP/Dani Pozo
Cristiano Ronaldo
réagit avec "tristesse" après avoir marqué contre Grenade, le 2 septembre 2012 à Madrid.
L'attaquant portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo affirme ne pas être préoccupé par son contrat, répétant que sa "tristesse" exprimée ces derniers jours n'est pas liée à des questions d'argent, dans un message publié mercredi soir sur son compte Facebook.
"Je voudrais réaffirmer, sans être préoccupé par le contrat, que mon attention est uniquement concentrée sur le fait de gagner chaque match et chaque trophée disponible, grâce au soutien essentiel de mes coéquipiers et des madridistas", les fans du Real, explique-t-il en anglais et en portugais.
La tristesse de Ronaldo a fait l'objet de spéculations dans la presse sportive espagnole, après que le Portugais n'a pas fêté son doublé inscrit lors de la victoire (3-0) des Madrilènes face à Grenade, il y a dix jours en Championnat d'Espagne.
"Je suis triste pour des raisons professionnelles, c'est pour cela que je n'ai pas fêté mes buts", avait déclaré Ronaldo aux journalistes à la sortie du stade, ajoutant mystérieusement: "au club, ils savent pourquoi".
Il avait aussitôt démenti que sa mélancolie soit due à l'obtention par le Barcelonais Andres Iniesta du prix du meilleur joueur européen, décerné par l'UEFA.
Mais la plupart des médias suggèrent plutôt que la complainte du joueur portugais pourrait être liée à son salaire, qu'il jugerait trop faible par rapport à d'autres joueurs comme la nouvelle recrue du PSG Zlatan Ibrahimovic , qui perçoit un salaire annuel de 14 millions d'euros.
Ronaldo, arrivé au Real en 2009, ne gagne lui "que" 10 millions d'euros par an, ce qui en fait le 10e footballeur le mieux payé au monde, selon le journal sportif Marca.
Marca a affirmé cette semaine que le président du Real Madrid, le patron du BTP Florentino Perez, serait prêt à lui accorder une augmentation "substantielle" ainsi qu'une prolongation de son contrat, qui arrive à échéance en 2015. Selon le journal, Ronaldo réclamerait 15 millions d'euros annuels.
Son supposé mécontentement a choqué en Espagne, un pays plongé dans la crise depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008 et où un actif sur quatre est au chômage.
Sur un site internet de fans du Barça, le grand rival du Real, un dessin, montrant deux hommes accoudés à un bar, se moquait des turpitudes du Portugais: "pauvre Cristiano, il n'a jamais eu la chance de travailler dans la construction ou dans une mine", dit l'un, relayé par l'autre: "Quel drame! Si je n'étais pas au chômage, je ferais une collecte d'argent pour l'aider".