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L'équipe de France s'est retrouvée lundi à Clairefontaine pour son premier stage de l'année 2015, avec en ligne de mire un grand choc face au Brésil, jeudi au Stade de France, qui doit confirmer l'embellie de 2014 et la poursuite de sa montée en puissance d'ici l'Euro-2016.
Les Français croiseront ensuite le Danemark, le 29 mars à Saint-Étienne.
. L'heure de la rentrée
Le dernier rassemblement des Bleus remonte au mois de novembre (1-1 contre Albanie et 1-0 face à la Suède) et le premier objectif de Didier Deschamps pour cette reprise sera de "garder l'état d'esprit" qui a permis à ses troupes de se repositionner sur l'échiquier international en 2014. L'identité du premier adversaire au programme devrait faciliter sa tâche.
L'Euro est encore loin pour les internationaux français. Mais affronter le Brésil n'est jamais anodin et les absences (Lloris, Debuchy, Pogba, Cabaye, Gonalons) offrent des opportunités à certains de marquer des points et de prendre date pour la suite. Une belle prestation contre la Seleçao peut marquer les esprits et avoir un impact dans le choix final pour le CHAMPIONNAT D'EUROPE.
"On arrive en fin de saison. Les joueurs ont tous des objectifs importants dans leurs clubs, mais ça ne change pas fondamentalement ce que je voulais faire. Ce sont les aléas. Il y a d'autres joueurs qui auront du temps de jeu, ce n'est jamais évident quand il y a des blessures comme ça. Mais vaut mieux que ça tombe aujourd'hui qu'en mai 2016", a ainsi relevé Deschamps lundi en conférence de presse.
Comme d'habitude depuis la fin du Mondial, le sélectionneur n'a pas caché qu'il concernerait l'ensemble de son groupe sur les deux matches prévus, en alignant son équipe la plus compétitive face aux Brésiliens.
. Le Brésil, un adversaire à part
Quoi de mieux pour démarrer l'année que de s'offrir une rencontre de gala contre les quintuples champions du monde?
Cette affiche n'est pas forcément très bien située dans le calendrier, alors que les championnats entrent dans leurs phases décisives et que certains Bleus n'ont d'yeux que pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Mais la Seleçao pour les Bleus exhale un parfum particulier, celui d'affrontements homériques entrés dans l'histoire de la Coupe du monde (demi-finale en 1958, quarts de finale en 1986 et 2006, finale en 1998).
Le sélectionneur n'a pas oublié que la dernière confrontation entre les deux équipes avait tourné au fiasco pour les Bleus, largement dominés (3-0) le 9 juin 2013 à Porto Alegre. A un an du Mondial au Brésil, cette tournée en Amérique du Sud avait suscité de fortes inquiétudes dans le camp français.
Mais le paysage a depuis radicalement changé, le quart de finale en Coupe du monde puis les succès de prestige en amical face à l'Espagne (1-0) et le Portugal de Cristiano Ronaldo (2-1) ayant acté la renaissance des Bleus.
"Il faut continuer notre progression et garder notre dynamique. On a un match prestigieux, symbolique, face à cette équipe du Brésil. Ils marquent beaucoup et ils encaissent peu et il y a eu pas mal de changements. On aura une adversité importante", a martelé Deschamps.
Mais pas question pour autant de négliger le Danemark, une nation "pas si facile à jouer".
. Menu léger comme un premier jour
Après avoir enregistré deux forfaits ce week-end ( Hugo Lloris et Maxime Gonalons remplacés par Benoît Costil et Josuha Guilavogui), Deschamps s'est montré plus rassurant sur l'état du fessier de Benoît Trémoulinas, qui ne "devrait pas avoir de souci" après avoir ressenti des douleurs dimanche en Liga avec le FC Séville.
Il n'empêche. Comme à chaque début de rassemblement, c'est un menu assez léger qui a été concocté par l'encadrement des Bleus: décrassage pour les joueurs ayant évolué dimanche et petite séance pour les autres.
Ils n'étaient que six à être de corvée (Sagna, Varane, Griezmann, Zouma, Matuidi, Lacazette), pendant que leurs coéquipiers avaient droit à un programme à la carte. Il faudra attendre mardi pour entrer dans le vif du sujet, deux jours avant le grand rendez-vous contre la bande à Neymar.