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© AFP/Franck Fife
Hogo Lloris, gardien et capitaine de l'équipe de France, à l'entraînelment des Bleus le 3 septembre 2012 à Clairefontaine
A l'image du gardien Hugo Lloris , capitaine des Bleus qui pourrait pourtant être remplaçant dans son nouveau club de Tottenham, aucun membre de la défense-type de l'équipe de France ne jouit d'une situation personnelle idéale avant le début des qualifications du Mondial-2014.
Lloris: Alors que le portier semblait indéboulonnable, une déclaration de son nouvel entraîneur chez les Spurs est venu troubler sa situation, faisant craindre le pire pour son temps de jeu en club.
"Friedel a démontré qu'il méritait sa place de N.1", a ainsi déclaré Villas Boas au sujet du gardien américain de 41 ans.
Gêné aux entournures, Deschamps n'a pas pu éviter le sujet lundi à quatre jours du début de la campagne en Finlande. Mais il a aussi veillé à en dire le moins possible sur un sujet sensible.
"Si je commente, ça va faire un écho de l'autre côté de la Manche, a réagi "DD". Lloris n'a pas apprécié les déclarations. Mais aujourd'hui, je ne veux pas que, moi et Hugo, on se mette dans cette configuration".
Si néanmoins Lloris devait être durablement remplaçant "ça méritera réflexion", a lâché le sélectionneur qui voit toujours dans le gardien aux 38 sélections le meilleur capitaine possible jusqu'à ce qu'un autre candidat n'émerge naturellement.
Debuchy: L'avenir en Bleu du Lillois de 27 ans s'est soudainement ouvert à l'Euro, dans la foulée d'un tournoi bien ficelé où ses qualités de contre-attaquant ont séduit et comblé le vide laissé par Sagna. Patatras, tout s'est refermé deux mois plus tard avec une blessure lors de sa 10e sélection mi-août contre l'Uruguay (0-0).
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Les défenseurs Gael Clichy (g) et Laurent Koscielny à l'entraînement de l'équipe de France de foot le 3 septembre 2012 à Clairefontaine
Sorti à la 28e minute, le latéral droit a vu l'émergence du Parisien Jallet. Plus embêtant pour lui, il n'a plus rejoué depuis et n'a pas été appelé dans cette liste. D'autant que Sagna finira bien par revenir un jour...
Rami: Titulaire sous l'ère Blanc, le Valencian de 26 ans est le seul survivant de la charnière centrale qu'il formait avec Mexès. Pourtant, à court de forme après sa reprise tardive en Espagne, il vient seulement de disputer 90 minutes d'un seul trait pour la 1re fois lors de la 3e journée, conclues par une défaite contre le Barça...
Sur le papier, le grand défenseur n'a pas tellement de soucis à se faire, car du haut de ses 24 sélections il est déjà une sorte de trait d'union et un cadre dans son secteur mais il doit en profiter pour dissiper les doutes créés par ses bévues techniques et ses approximations.
Koscielny: En un match, le quart de finale de l'Euro-2012 contre l'Espagne, le Gunner a acquis une nouvelle dimension. De remplaçant modèle il est devenu un titulaire en puissance, une option rendue possible par la disparition des écrans radar de Mexès.
Elégant, vif et sûr techniquement même s'il ne compte que quatre sélections, il a tout pour former un duo plus complémentaire avec Rami que les jeunes Sakho et Yanga Mbiwa aux profils plus musculeux.
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Le défenseur Patrice Evra
avec l'équipe de France de foot contre l'Uruguay en match amical le 15 août 2012 au Havre
Mais s'il veut sa place en Bleu, le défenseur d'Arsenal va devoir faire preuve de constance et éviter les blessures récurrentes.
La dernière en date à un mollet, mi-août, l'a privé du 1er match des Bleus avant de retarder son envol à Londres. Jusque-là, sa saison se limite donc à une petite minute de jeu dimanche contre Liverpool.
Evra: Sur le papier, le latéral de Manchester United, où il est apprécié et considéré comme un cadre, semble le plus en confiance de la ligne de quatre.
Mais seulement en apparence car à 31 ans, Evra étire sa viabilité internationale et derrière lui Clichy a montré dernièrement qu'il méritait plus qu'une étiquette de remplaçant.
Heureusement pour le Red Devil que son rival local subit une concurrence effrénée à City, où il n'a pas encore joué cette saison.
Expérimenté, Evra pourrait même briguer le poste de capitaine de Deschamps avec ses 43 sélections... s'il n'incarnait pas avec Ribéry les errements du passé sud-africain.