Happy Birthday : |
© AFP/FRANCK FIFE
Le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps
lors de l'annonce des joueurs retenus contre la Bulgarie et les Pays-Bas, le 29 septembre 2016 à Paris
Des doutes derrière mais des sourires devant: l'équipe de France débute lundi son rassemblement en vue des matches de qualifications pour le Mondial-2018 contre la Bulgarie et les Pays-Bas avec aussi bien des incertitudes dans le secteur défensif (Varane, Mangala, Sissoko) que des retours en forme prometteurs en attaque (Griezmann, Gameiro, Fekir, Martial).
. Une défense et des doutes
A peine le rassemblement commencé, Didier Deschamps va devoir d'emblée se pencher sur l'état physique de sa défense, qui n'est pas totalement sortie indemne de ce week-end européen. La principale contrariété concerne le patron de l'arrière-garde française Raphaël Varane. Remplacé à la pause dimanche face à Eibar (1-1), le joueur du Real Madrid a reçu "un coup à une cuisse", selon son entraîneur Zinédine Zidane.
L'autre inquiétude vient d'Eliaquim Mangala, appelé de dernière minute vendredi pour remplacer Jérémy Mathieu qui a subitement décidé d'arrêter sa courte carrière internationale. Le défenseur de Valence s'est lui aussi blessé à la cuisse dimanche contre l'Atletico Madrid (défaite 2-0).
Le sélectionneur va croiser les doigts pour récupérer les deux joueurs car les alternatives ne sont pas nombreuses en défense centrale, déjà confrontée aux forfaits de Samuel Umtiti et d' Adil Rami , à la retraite internationale de Mathieu, aux déboires de Mamadou Sakho , toujours pas aligné cette saison à Liverpool, et à la longue blessure de Kurt Zouma (genou).
Pour ne rien arranger, le milieu Moussa Sissoko, le chouchou de Deschamps et meilleur Français de la finale de l'Euro-2016, a quitté ses coéquipiers à la 72e minute lors de la victoire de Tottenham face à Manchester City (2-0), dimanche.
. Mais des Bleus d'attaque
Alors que la défense bat de l'aile, le secteur offensif a en revanche de quoi rassurer Deschamps. En l'absence de l'avant-centre N.1 Olivier Giroud (orteil), le sélectionneur devrait logiquement associer son atout maître Antoine Griezmann à Kevin Gameiro dès vendredi pour affronter la Bulgarie au Stade de France. Les deux joueurs de l'Atletico Madrid affinent en effet semaine après semaine leur entente, matérialisée de nouveau ce week-end à Valence (2-0) par une réalisation de "Grizou" sur une passe de l'ancien Parisien, buteur également en fin de rencontre.
© AFP/JAVIER SORIANO
Le défenseur du Real Madrid Raphaël Varane au marquage de Sergi Enrich d'Eibar à Bernabeu, le 2 octobre 2016
Orphelin de Giroud, en qui il avait trouvé son partenaire idéal à partir de la deuxième période du 8e de finale de l'Euro contre l'Eire (2-1), Griezmann ne perd donc pas au change avec Gameiro, qui devrait ainsi fêter sa 2e titularisation en bleu, plus de cinq ans après la première (le 6 juin 2011 en Ukraine en amical).
Autres bonnes nouvelles: les bonnes passes de Nabil Fekir et d'Anthony Martial. La blessure au genou du Lyonnais, passeur décisif au cours du derby face à Saint-Etienne (2-0) dimanche, semble désormais un lointain souvenir. Appelé en septembre mais contraint de renoncer in extremis après une légère rechute, Fekir est en train de rattraper le temps perdu. Sa capacité unique à éliminer et ses coups de reins dévastateurs ne seront pas de trop, notamment pour la réception des Bulgares qui vont sans doute ériger un mur devant leur but.
Quant à l'attaquant de Manchester United, il a ouvert son compteur cette saison avec Manchester United contre Stoke (1-1), un mois après son premier but en équipe de France en Italie (3-1 en amical, le 1er septembre).