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© AFP/GUSTAVO ANDRADE
L'équipe de France féminine lors des Jeux Olympiques, le 3 août 2016 Belo Horizonte
Une semaine à peine après sa nomination, le nouveau sélectionneur de l'équipe de France dames Olivier Echouafni est déjà dans les starting-blocks avec un amical contre le Brésil de la star Marta, vendredi à Grenoble.
Ce match sera suivi d'une rencontre de qualification pour l'Euro-2017 face à l'Albanie, mardi à Paris, un tournoi auquel les Bleues sont déjà assurées de participer. Il permettra surtout d'apprécier la patte Echouafni après l'échec français en quart de finale des JO contre le Canada (1-0) et le limogeage dans la foulée de Philippe Bergerôo.
La première tâche de l'ancien joueur de Monaco, Marseille, Strasbourg, Rennes et Nice, âgé de 44 ans, sera de remobiliser un groupe qui enchaîne les déconvenues lors des grandes compétitions malgré sa 3e place au classement Fifa.
"Cette génération aura payé tous ses problèmes mentaux", avait asséné Bergerôo avant d'être contraint de céder sa place.
La sortie de route des JO est en effet venue s'ajouter à celles subies en quart de finale du Mondial-2015 et de l'Euro-2013 après deux prometteuses 4e places (Mondial-2011, JO-2012), relançant les débats autour du mental des joueuses et du management des Bleues. Car si la sélection reste bredouille à chaque phase finale, les clubs français, où évoluent la quasi-totalité des internationales, enchaînent eux les bons résultats en Coupe d'Europe, à l'image du 3e sacre de Lyon en Ligue des champions la saison dernière et de la finale du PSG en 2015.
Le premier signe fort d'Echouafni a été de rappeler le monument Gaëtane Thiney, écartée par Bergerôo en vue des jeux Olympiques malgré ses 127 sélections et ses 55 buts.
Il y aura aussi un vide à combler après la retraite de Louisa Cadamuro (ex-Necib), l'une des joueuses majeures de l'équipe de France.
A moins de trois ans de la Coupe du monde en France (2019), les Bleues repartent donc de zéro et passeront un premier test contre le Brésil, toujours emmené par Marta mais lui aussi en quête de rebond après la désillusion des JO de Rio (4e place).