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© AFP/GABRIEL BOUYS
Le président de la Ligue de Paris Ile-de-France Jamel Sandjak, face aux médias au siège de la Fédération, le 7 mars 2017 à Paris
La Fédération française de football (FFF) "n'est pas qu'une entreprise" et ne doit pas se reposer uniquement sur "l'image de l'équipe de France", a souligné mardi Jamel Sandjak, le patron de la Ligue de Paris Ile-de-France, opposé au président Noël Le Graët, qui brigue un nouveau mandat à la tête de la FFF le 18 mars.
M. Sandjak figure sur la liste de Jacques Rousselot, le président de Nancy, principal concurrent de Noël Le Graët lors de cette élection.
En tant que président de Ligue, Jamel Sandjak a accueilli Noël Le Graët et ses colistiers mardi, sans varier sur ses positions. A l'issue de la réunion, il a ainsi dénoncé la direction trop "verticale" du président sortant, et ses "méthodes pures et dures de chef d'entreprise".
"Ca manque un peu de considération et de respect", a-t-il expliqué devant la presse. "La pyramide s'est inversée. On a deux millions de licenciés (en France). Mais aujourd'hui on compte plus sur l'équipe de France que sur les Ligues et les districts. Quand la Fédération ne s'appuie que sur l'image de l'équipe de France, ça fragilise l'économie."
L'élection qui aura lieu lors de l'Assemblée fédérale du 18 mars est un scrutin de liste avec un système de grands électeurs qui représentent le football amateur (présidents de ligues et de districts notamment) et professionnel (présidents de clubs de L1, L2 et National).
M. Le Graët, 75 ans, en poste depuis juin 2011, et M. Rousselot, 67 ans, font figure de poids lourds de cette élection à côté des deux autres candidats, Eric Thomas et David Donadei.