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© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
à la lutte avec le défenseur de Lyon Dejan Lovren, le 16 décembre 2012 au Parc des Princes.
Le cas de l'attaquant Zlatan Ibrahimovic , accusé par Lyon d'avoir volontairement marché sur le visage de Lovren le 16 décembre, sera jeudi le dossier phare de la commission de discipline et un moment redouté par le Paris SG, après les deux matches de suspension du Suédois en novembre.
Lors de la victoire (1-0) contre l'OL, +Ibra+ avait, dans le cours du jeu et sans que cette action lors de laquelle il ne cessait de regarder le ballon ne soit sanctionnée par l'arbitre, eu un geste malheureux en piétinant le défenseur croate à la 40e minute.
Un geste jugé suffisamment grave par la commission de visionnage pour qu'elle saisisse la commission de discipline.
Après déjà deux matches de suspension pour Ibra suite à son carton rouge le 3 novembre pour un pied haut dans le torse du gardien de Saint-Etienne, le PSG a donc à redouter la sévérité des instances disciplinaires.
Pourtant, selon l'attaché de presse du club et la LFP, la présence du meilleur buteur de L1, qui est devenu en cinq mois un pion essentiel de son équipe, n'est pas particulièrement envisagée jeudi pour qu'il donne des explications.
Vraisemblablement, le club devrait, comme en novembre, s'en remettre à un membre du club et à l'avocat du joueur pour assurer sa défense.
"M. Ibrahimovic a été sanctionné de deux matches ferme au regard de sa faute grossière, avait déclaré le 7 novembre le président de la commission de discipline Pascal Garibian. Une faute grossière est une faute qui met en danger l'intégrité physique de l'adversaire. L'absence de volonté de blesser l'adversaire a été retenue. Sinon cela aurait été une brutalité volontaire et la sanction aurait été autre".
A l'issue de la rencontre contre Lyon, le président Aulas avait toutefois immédiatement assuré qu'Ibra avait "volontairement" blessé son joueur.
"Objectivement, je ne suis pas sûr qu'il ait voulu lui faire mal ou même le toucher, est venu le secourir jeudi son coéquipier Christophe Jallet. Je trouverais dommage qu'on s'acharne. Des gestes comme ça, il y en a dans tous les matches. S'il avait eu une quelconque mauvaise intention cela aurait été plus grave vu son poids et la puissance qu'il dégage".
Dans sa quête de L1, le PSG aurait assurément tout à perdre d'une longue suspension de son joueur le plus charismatique.