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© AFP/FRANCK FIFE
Didier Deschamps
répond aux questions des médias, le 1er juin 2017 au Roazhon Park où la France affronte le Paraguay
"Dans l'état d'esprit, on est dans la compétition": l'équipe de France doit "se mettre dans les meilleures conditions" face au Paraguay vendredi en amical en vue du choc des qualifications au Mondial-2018 en Suède le 9 juin, a insisté jeudi le sélectionneur Didier Deschamps .
Q: Quel est l'objectif de ce match?
R: "L'objectif est de préparer le rendez-vous contre la Suède. Parmi les joueurs qui débuteront, certains n'ont pas joué depuis un moment, je vais être amené à faire des changements à la mi-temps ou en cours de match".
Q: Le match en Suède est capital, dans une période de juin rarement favorable aux Bleus ces dernières années...
R: "Il n'est pas capital, il est important pour nous, et très important pour les Suédois. Le match aller n'avait pas été simple même si on l'avait emporté. Je me souviens il y a longtemps, un match de qualifications à l'Euro-2000 contre Andorre, on avait gagné sur un penalty à la 89e... En 2013 il y avait eu une forme de décompression, même si c'était l'Uruguay et le Brésil en face. Là, on aura un match où il y a trois points en jeu. Certes la saison a été longue, mais le calendrier est fait comme ça. Ce n'est pas parce qu'on aura été très bon (vendredi) que cela nous assurera un très bon résultat en Suède. Mais au moins dans les intentions, dans l'état d'esprit, on est dans la compétition. C'est toujours mieux de gagner et on reste sur une défaite, il faut se mettre dans les meilleures conditions pour le 9 juin".
Q: Avez-vous déjà votre équipe contre la Suède en tête?
R: "Je l'ai en tête. On peut toujours avoir quelques hésitations... J'aurai des infos supplémentaires lors du match de demain (vendredi). L'équipe de demain ne sera certainement pas loin de celle qui commencera le 9".
Q: Le Paraguay est-il l'adversaire idéal avant la Suède?
R: "Il n'a pas le profil de la Suède. On est hors date Fifa, ce n'était pas évident de trouver un adversaire. C'est une équipe qui sait très bien défendre, même si elle a cinq joueurs sans sélection. Dans l'agressivité, dans le duel, c'est bien: on ne va pas voir une équipe relâchée mais dans l'adversité. Si on prend n'importe quel adversaire et qu'on fait un score fleuve, on arrive avec clairons et trompettes en Suède? Ce n'est pas forcément bien. Il vaut mieux que ça se passe bien, mais ce sera une autre vérité dans une semaine".
Q: Quel souvenir gardez-vous du huitième de finale France-Paraguay du Mondial-1998?
R: "Ca s'est bien terminé mais ça n'avait pas été simple. On était passé entre la colle et l'affiche. Un but en or c'est magnifique, surtout quand on le marque (sourire). Le gardien arrêtait tout, on a bien fait de marquer avant les tirs au but. C'était un moment charnière de notre parcours".
Q: La décision du Tribunal arbitral du sport confirmant l'interdiction de recruter pour l'Atletico Madrid cet été peut-elle perturber Antoine Griezmann ?
R: "Je ne sais pas si pour Antoine c'est une bonne ou une mauvaise chose... J'ai discuté avec lui, il est là. Rien ne se passera (concernant les transferts) avant le 13 juin pour les joueurs qui sont là. Il y en a beaucoup qui sont dans l'incertitude, mais ça se fera après cette période internationale".
Q: Les Bleus U20 ont été battus par l'Italie (2-1) dès les huitièmes de finale de leur Coupe du monde: regrettez-vous de ne pas leur avoir laissé Mbappé et Dembélé?
R: "Non: la priorité, c'est les A. Si le contexte avait été différent, si on avait eu deux matches amicaux, peut-être, quoique... Mais je compte sur eux, on a un match décisif (contre la Suède)".
Q: Certains joueurs observent-ils le ramadan, et qu'en pensez-vous?
R: "C'est une liberté individuelle, le cadre de vie ne change pas, c'est leurs propres convictions. Dans le foot comme ailleurs, ils ont la possibilité d'aménager, de décaler, parce que ça peut amener quelques complications avec l'exigence des entraînements et de la compétition".
Propos recueillis en conférence de presse