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L'UCPF, syndicat des clubs de football recomposé autour de la Ligue 2, a décidé lundi de contester devant le Conseil d'Etat le choix d'un nouveau représentant des clubs par le conseil d'administration de la LFP, a-t-on appris auprès de son président Guy Cotret mardi.
"Nous engagerons des procédures contentieuses devant le Conseil d'Etat dès que nous aurons reçu la notification des décisions prises par le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel", a expliqué Guy Cotret à l'AFP, "sauf à ce qu'on trouve rapidement une autre solution."
Le CA de la LFP a choisi jeudi un nouveau représentant des clubs pour siéger en son sein: Première Ligue, nouvellement créé par 19 clubs de Ligue 1 (tous sauf Guingamp). Ce au détriment de l'Union des Clubs Professionnels de Football, créée en 1990, qui y siégeait jusque-là. Ce syndicat ne compte plus que 24 membres: 20 de L2, 1 de L1, 3 de National.
A l'issue de ce CA, Guy Cotret, également président de l'AJ Auxerre, avait expliqué avoir reçu "une contre-proposition" à la perte de son statut de syndicat le plus représentatif. Il avait expliqué devoir soumettre cette proposition aux membres de l'UCPF lundi.
"Cette proposition était de me laisser siéger au CA en tant que représentant des clubs de Ligue 2, par un jeu de chaises musicales, explique Guy Cotret mardi. Ca aurait pu s'entendre si c'était ès qualité, en tant que représentant de l'UCPF, mais ce n'était pas le cas et cela ne figeait pas dans le marbre la représentativité de notre syndicat."
- 'D'accord pour financer l'UCPF' -
"Maintenant on engage des procédures contentieuses, tout en répétant qu'on tend la main pour une vraie discussion, sur la création, pourquoi pas, d'une confédération entre les deux syndicats, Première Ligue et UCPF. On n'est pas fermé", assure M. Cotret, qui demande notamment des garanties sur les épineuses questions "de la pérennité des droits télés, du nombre de clubs dans chaque division, des subventions de la LFP pour le fonctionnement des syndicats".
Le syndicat Première Ligue a réagi mardi soir via un communiqué, regrettant de "ne pas avoir été entendu dans sa volonté de dialogue" et estimant que les "intérêts personnels l'ont emporté en Ligue 2 sur l'intérêt des clubs".
"La Ligue 1 avait accepté de participer à toutes les réunions de conciliation avec la FFF, la Ligue et la Ligue 2 pour favoriser les réformes", assure le syndicat qui affirme également être "d'accord pour donner un siège de plus à la Ligue 2 au conseil de la Ligue, pour financer l'UCPF". Première Ligue dit enfin être "disposé à garantir aux clubs de Ligue 2 les mêmes montants d'aides financières sur les quatre saisons période 2016-2020".