Happy Birthday : |
© AFP/Ruslan SHAMUKOV
Le nouveau stade du Zénit, critiqué pour l'état de sa pelouse, le 15 avril 2017 à Saint-Pétersbourg
Les critiques des dirigeants du Zénit Saint-Pétersbourg concernant l'état de la pelouse de son nouveau stade, qui accueillera des matches de la Coupe des Confédérations et du Mondial-2018, se multiplient mardi dans la presse russe.
"Nous aurions dû nous entraîner cette semaine dans le nouveau stade, mais malheureusement les conditions actuelles ne conviennent pas", a déclaré au journal sportif Sport-Express Mircea Lucescu , l'entraîneur du Zénit, le club résident de l'enceinte.
Son équipe doit jouer samedi contre l'Oural Ekaterinbourg. Ce match sera le premier ayant lieu dans le nouveau stade, pour l'instant nommé "Zénit Arena".
"La pelouse installée par le constructeur du stade était entièrement desséchée, a dénoncé le directeur du Zénit Saint-Pétersbourg Maxime Mitrofanov, dans une interview au site d'informations Fontanka.ru. Elle manque d'air et l'herbe est malade."
L'agence de presse russe Regnum a renchéri, assurant que la pelouse a été installée "non pas par des experts qualifiés mais par des personnes ayant proposé le plus bas prix" au constructeur.
Le Zénit Saint-Pétersbourg, contacté par l'AFP, a refusé de répondre à ces accusations, son agronome admettant néanmoins dans un message publié sur le site que "l'état de la pelouse n'est pas idéal".
En mars dernier, les stades de Rostov et Kazan avaient été interdits d'accueillir des matches de football notamment à cause de l'état de leur pelouse.
Or le stade de Saint-Pétersbourg doit accueillir plusieurs matches de la Coupe des Confédérations 2017, dont la finale.
Sa construction a débuté en 2007 mais le projet a été plusieurs fois modifié et son budget a explosé, atteignant 41,7 milliards de roubles (672 millions d'euros) selon des médias russes.
En août dernier, l'entreprise responsable des travaux a même jeté l'éponge, remplacée au pied levé par une autre entreprise qui s'était engagée à le livrer avant la fin 2016.
En novembre, des problèmes de stabilité du terrain rétractable ont été découverts tandis qu'un ancien gouverneur de Saint-Pétersbourg, soupçonné d'avoir détourné 50 millions de roubles via un contrat pour l'installation d'un des écrans géants du stade, a été arrêté.