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Le Stéphanois Yohan Mollo (d) à la lutte avec le milieu de terrain de Rennes Alou Diarra
, en Ligue 1, au stade de la Route de Lorient à Rennes, le 8 mars 2013
Saint-Etienne et Rennes s'affrontent samedi au Stade de France en finale de la coupe de la Ligue avec le même espoir, celui de mettre fin à plusieurs décennies sans titre.
Les Verts, six fois vainqueurs de la Coupe de France, n'ont plus remporté le moindre trophée depuis leur dixième et dernière couronne de champion (1981). Leur dernière finale, perdue, contre le Paris Saint-Germain, date de 1982.
Le club breton n'a quant à lui plus connu les joies de la victoire depuis la Coupe de France 1971 et un succès acquis en finale contre Lyon (1-0).
En 2009, le Stade rennais a manqué l'occasion en échouant (2-1) face à Guingamp (Ligue 2) en finale de la Coupe de France, encore, après, là aussi, un tunnel de 38 ans alors que la saison dernière, le Stade avait raté la marche en demi-finale, toujours en Coupe de France, contre Quevilly (National).
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L'entraîneur de Rennes Frédéric Antonetti avant le match de Ligue 1 contre Saint-Etienne le 8 mars 2013
De part et d'autre, l'attente et l'engouement sont donc très importants avec deux vagues, rouge et verte, attendues vers l'enceinte de Saint-Denis.
Pour la rencontre, Saint-Etienne, 4e de la Ligue 1, 2e attaque et 2e défense du championnat, fait figure de favori face à des Rennais qui ont longtemps lutté pour espérer accrocher l'Europe en championnat mais qui ont depuis glissé vers le ventre mou du classement après huit matches sans victoire. Ils restent sur quatre défaites de rang.
"Nous sommes les tocards de cette finale. Même pas outsiders. Nous n'avons plus gagné depuis deux mois", déclare l'entraîneur Frédéric Antonetti, qui avait fait remonter Saint-Etienne en L1 en 2004 avant d'en être débarqué.
"Il est logique de ne pas être favori. Je l'accepte et le groupe aussi. Pour nous ce n'est pas un problème car l'ASSE est en grande confiance. Nous avons perdu cette confiance il y a deux mois et demi", confiait aussi cette semaine l'attaquant Julien Féret.
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L'attaquant stéphanois Pierre-Emerick Aubameyang célèbre d'un salto avant son but contre Rennes en L1, le 8 mars 2013
"Le principal est de nous concentrer sur nous. C'est l'implication que l'on mettra sur nous qui nous donnera raison", poursuit-il.
"Aujourd'hui, nous avons besoin de remporter un trophée, c'est important pour le club et nous avons une chance d'y parvenir", ajoute encore Féret, redouté par l'entraîneur stéphanois Christophe Galtier au même titre que Jean II Makoun.
Jonathan Pitroipa ou Mevlut Erding peuvent aussi être des joueurs bretons capables de faire la différence comme Brandao ou Pierre-Emerick Aubameyang à Saint-Etienne ainsi que le gardien Stéphane Ruffier qui s'est illustré à trois reprises dans l'épreuve lors de séances de tirs au but contre Lorient, Paris Saint-Germain et Lille.
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Le parcours de Saint-Etienne et de Rennes jusqu'à la finale de la Coupe de la Ligue
"Cela se jouera sur des détails et le mental", assure Galtier qui souligne aussi l'importance d'avoir des équipiers "qui ont gagné" dans son effectif tels Brandao, bien sûr, plusieurs fois titré avec Shakhtar Donetsk et Marseille, mais également François Clerc, champion avec Lyon ou Jonathan Brison qui a brandi la coupe de la Ligue avec Nancy (2006).
"Ce n'est pas un hasard si on est en finale cette année", a insisté encore Christophe Galtier dans un entretien accordé au quotidien La Tribune-Le Progrès.
Alors que le Stade rennais a eu toute la semaine pour préparer l'événement, Saint-Etienne a disputé un quart de finale de Coupe de France mardi, avec en prime une élimination par Lorient (2-1) au stade Geoffroy-Guichard qui a mis fin à une série de 17 matches sans défaite depuis le début de l'année 2013.
Depuis, l'effectif s'est attaché à bien récupérer, au travail mental pour conserver la confiance nécessaire et atténuer la déception.
"Cette défaite peut nous faire du bien. Elle nous évite d'arriver au Stade de France décontracté pour cette finale", estime Aubameyang.